Archives mensuelles : novembre 2015

Sanctions russes contre la Turquie, une aubaine pour le Maroc? Analyse.

Sanctions russes contre la Turquie, une aubaine pour le Maroc ?

Après l’attaque de la Turquie contre le bombardier russe Su-24 dans le ciel syrien, ayant résulté en la mort de deux militaires russes, le colonel Oleg Pechkov et le fantassin de la marine Alexandre Pozynitch, la Russie avait promis de réagir. La réponse ne s’est pas fait attendre longtemps.

Vladimir Poutine a signé les mesures de rétorsion contre la Turquie:

— Suspension à partir du 1er janvier 2016 du régime sans visas pratiqué actuellement entre la Russie et la Turquie
— Suspension des ventes de voyages et produits touristiques en Russie à destination de la République turque
— Les vols charters entre la Russie et la Turquie interdits
— Interdiction aux employeurs russes d’embaucher des citoyens turcs, également à partir du 1er janvier 2016 (selon plusieurs sources entre 150 et 200 mille citoyens turcs vivent et travaillent actuellement en Russie)
— Interdiction et limitation de l’activité des organisations turques en Russie
— Interdiction et limitation sur une série de produits en provenance de Turquie

Erdogan a quant à lui affirmé qu’il fera tout pour « normaliser les relations entre les deux pays » et qu’il espérait « une normalisation rapide des relations ».

Selon lui, « la Turquie a besoin de la Russie comme la Russie a besoin de la Turquie. Nous ne pouvons pas ne plus être en contact ». Il a également ajouté qu’il « espérait qu’il n’y aura plus d’incidents comme celui des derniers jours: « Cet incident nous a beaucoup chagriné. J’espère que cela ne se reproduira pas ». Ce qu’il oublie de dire c’est que ce n’est pas un « incident », c’est un acte criminel et une agression contre la Russie. Et ce qui est certain, c’est qu’à travers son soutien aux intérêts terroristes, il a mis les intérêts de son pays et de son peuple grandement en danger… Aujourd’hui, en raison de ces agissements criminels, les citoyens de Turquie en paient les frais. A suivre désormais ce qu’il en sera. 

Pendant ce temps, de nouvelles opportunités s’ouvrent à d’autres pays, notamment le Royaume du Maroc. Un reportage entier a été consacré tout récemment à ce pays par la chaine d’information russe en continu Rossiya 24, chaine très populaire auprès des cercles politiques et d’affaires de Russie. Le reportage se focalisait sur les opportunités existantes entre les deux Etats, surtout au niveau de l’exportation des produits agricoles marocains vers la Russie, ainsi que sur le Maroc en tant que destination touristique. Il a aussi mentionné les liens culturels forts entre les deux pays, depuis l’immigration russe qui a suivi la révolution bolchévique, jusqu’à aujourd’hui en passant par les liens datant de l’Union soviétique (nombre de cadres et spécialistes marocains ont été formés en URSS et en Russie, et continuent de l’être).

En effet faut-il le rappeler, le Maroc est le deuxième partenaire économique et commercial de la Russie en Afrique et dans le monde arabe, derrière l’Egypte. Les deux pays sont également signataires de la Déclaration sur le partenariat stratégique, signée à Moscou en octobre 2002. Le Maroc est de loin le premier fournisseur d’agrumes sur le marché russe: plus de 60% de sa production exportée va vers la Russie, le reste principalement dans l’Union européenne. Aujourd’hui, compte tenu de la limitation décidée par la Russie envers toute une série de produits turcs, y compris agricoles, le Maroc peut accroitre encore plus cette position dominante. Le Maroc avait aussi depuis déjà un certain temps commencé à exporter ses tomates sur le marché russe, une position qu’elle a renforcée notamment depuis la riposte russe aux sanctions occidentales, et l’interdiction d’importer une série de produits alimentaires et agricoles en Russie en provenance des pays concernés. A noter tout de même que jusqu’ici, c’est la Turquie qui dominait largement la part des légumes importés: pratiquement 80% du marché des tomates et 20% du total des importations russes de légumes. Maintenant et avec la réalité du moment, la part marocaine peut largement s’élargir. Tout comme sur d’autres produits alimentaires et agricoles. 

Le tourisme russe à destination du Maroc peut également commencer à croitre sérieusement. Jusqu’ici, les parts de lion étaient aux mains de la Turquie (4,5 millions de touristes russes pour la seule année dernière, des touristes d’autant plus les plus dépensiers) et l’Egypte (plus de 2,5 millions).

Le Maroc en est encore loin: aux alentours de 50 000 touristes russes annuels (statistiques de 2013) est un chiffre bien loin du potentiel véritable. Raisons à cela: prix plus élevés que sur l’Egypte et la Turquie, pas suffisamment de vols charters, le système « ALL INCLUSIVE » largement utilisé par les Turcs et les Egyptiens pas encore au point. Il faut quand même se rappeler que le Maroc n’a véritablement commencé à se concentrer sérieusement sur le marché touristique émetteur russe que depuis quelques années, tandis que la Turquie et l’Egypte en avaient fait leur priorité depuis plus longtemps. Mais le potentiel est bien là, donc à observer, connaissant surtout les énormes atouts du Maroc dans ce domaine, aussi bien au niveau du balnéaire, que du culturel. En tout cas les objectifs annoncés par les services compétents du Maroc et les professionnels du secteur sont claires: multiplier de plusieurs fois le flux touristique en provenance de la Russie vers le Maroc. A suivre donc. 

En 2014, les échanges entre la Fédération de Russie et le Royaume du Maroc se chiffraient à un peu plus de 1,5 milliards de dollars (bien loin encore des plus de 30 milliards d’échanges turco-russes). Néanmoins, la nouvelle réalité du moment, les objectifs déclarés et la visite annoncée dans les prochaines semaines du roi du Maroc Mohamed VI en Russie peuvent donner un nouvel élan au partenariat bilatéral. Le Maroc après avoir intelligemment su utiliser les contre-sanctions russes contre certains produits européens à son avantage, lui donne aujourd’hui l’occasion d’en faire de même compte tenu du sérieux refroidissement des relations entre la Russie et la Turquie.

 

http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20151130/1019923692/sanctions-russie-turquie.html

Mikhail Gamandiy-Egorov

Vraisemblablement, Erdogan commence à se rendre compte que ses actions criminelles ont abouti à de serieux coups pour les intérêts de son propre peuple.

Эрдоган, видимо, начинает понимать, что его преступные действия привели интересы собственного народа к огромным затруднениям.

POINTS DU JOUR des relations Russie-Turquie

Vladimir Poutine a signé les mesures de rétorsion contre la Turquie.

– Suspension à partir du 1er janvier 2016 du régime sans visas pratiqué actuellement entre la Russie et la Turquie
– Suspension des ventes de voyages et produits touristiques en Russie à destination de la République turque
– Les vols charters entre la Russie et la Turquie interdits
– Interdiction aux employeurs russes d’embaucher des citoyens turcs, également à partir du 1er janvier 2016 (selon plusieurs sources 150-200 000 citoyens turcs se trouvent actuellement en Russie)
– Interdiction et limitation de l’activité des organisations turques en Russie
– Interdiction et limitation sur une série de produits en provenance de Turquie

Erdogan a quant à lui affirmé qu’il fera tout pour « normaliser les relations entre les deux pays » et qu’il espérait « une normalisation rapide des relations ». Selon lui, « la Turquie a besoin de la Russie comme la Russie a besoin de la Turquie. Nous ne pouvons pas ne plus être en contact ». Il a également ajouté qu’il « espérait qu’il n’y aura plus d’incidents comme celui des derniers jours : « Cet incident nous a beaucoup chagriné. J’espère que cela ne se reproduira pas ». Ce qu’il oublie de dire c’est que ce n’est pas un « incident », c’est un acte criminel et une agression contre la Russie. Ce qui est certain, c’est qu’à travers son soutien aux intérêts terroristes, il a mis les intérêts de son pays grandement en danger… Aujourd’hui, en raison de ces agissements criminels, les citoyens de Turquie en paient les frais. On verra maintenant ce qu’il en sera.

Dernier point. Selon plusieurs reportages télévisés en cours en Russie, en remplacement de plusieurs produits agricoles turcs et de la Turquie en tant que destination touristique majeure pour les citoyens russes, le Maroc sera sérieusement avantagé. Compte tenu du fait que le Maroc est peut-on dire mon deuxième pays, c’est au moins une bonne nouvelle, en attendant une normalisation dans les relations russo-turques (une normalisation qui peut aussi prendre du temps).

La Russie suspend le régime sans visas avec la Turquie / Россия отменяет безвизовый режим с Турцией

A partir du 1er janvier 2016, les citoyens turcs désireux de venir en Russie seront obligés d’obtenir un visa russe à l’avance (jusqu’ici les citoyens de Turquie peuvent venir en Russie pour un délai de 30 jours sans visa). Vraiment dommage pour les citoyens turcs. Dommage aussi certainement pour les citoyens russes. Merci qui ? « Merci » Erdogan et à sa clique.

Personnellement, je dois quand même dire que je ne soutiens nullement cette décision car elle ne fait que frapper de simples citoyens de Turquie, le plus souvent d’ailleurs qui apprécient et sympathisent à la Russie. D’autre part et je l’avais bien prévu, devinez qui actuellement fait la fête en ce qui concerne ce refroidissement des relations russo-turques ? L’OTAN et USA avant tout, Israël et les lobbies sionistes en Russie. A méditer.

Россия отменяет безвизовый режим с Турцией. Начиная с 1-го января 2016 года, турецким гражданам, желающим посетить Россию придется получать заранее российскую визу (пока действует режим, по которому граждане Турции могут посещать РФ без визы сроком до 30 дней). Плачевно конечно для турецких граждан. Да и для российских скорее всего тоже. Спасибо кому? « Спасибо » Эрдогану и его банде.

Лично я все-таки должен признать, что не поддерживаю данное решение, так как это ударит главным образом по простым гражданам Турции, зачастую симпатизирующим России. Кроме этого и я это предвидел, угадайте кто сейчас празднует охлаждение российско-турецких отношений? НАТО и в первую очередь США, Израиль и сионистские лобби в России. Стоит подумать.

Russie-Turquie: nouvelle réalité & perspectives

La tragédie qui s'en est suivi avec la mort d'un des deux pilotes de l'avion, le colonel Oleg Pechkov et la marine Alexandre Pozynitch, a choqué grand nombre de personnes

Avant-hier, la Turquie a abattu dans le ciel syrien le bombardier russe Su-24 qui devait revenir à la base militaire de Hmeimim d’une énième mission antiterroriste.

La tragédie qui s’en est suivi avec la mort d’un des deux pilotes de l’avion, le colonel Oleg Pechkov, tué après éjection de l’avion depuis le sol par les terroristes opérant en Syrie, a choqué grand nombre de personnes, aussi bien en Russie que dans beaucoup de pays du monde. 

Le second tué n’est autre que le fantassin de la marine Alexandre Pozynitch, ayant perdu la vie lors de l’opération de sauvetage qui s’en est suivi. Quant au co-pilote du Su-24, le capitaine Konstantin Mourakhtine, dont on n’avait pas de nouvelles officielles durant plusieurs heures et que certains avaient annoncé également tué, il a été finalement récupéré par les forces spéciales syriennes et russes (chapeau pour leur travail). Il est sain et sauf, prêt sous peu à reprendre le travail antiterroriste qu’il mène courageusement en Syrie. Il a été décoré par décision du président russe de l’Ordre du Courage.

Nous avons donc deux héros tombés dans la lutte contre le terrorisme. Le président russe a remis à titre posthume le titre de Héros de Russie au commandant du Su-24, le colonel Oleg Pechkov. Le fantassin de la marine russe, Alexandre Pozynitch, a été décoré de l’Ordre du Courage, également à titre posthume. Paix à leurs âmes. Le plus terrible dans cette tragédie est qu’elle a été provoquée par l’action d’un pays qui était considéré comme un membre de l’alliance antiterroriste. Plus que cela, considéré comme étant un pays ami, compte tenu des relations de bon voisinage observées depuis plusieurs années, ainsi que des relations économico-commerciales intenses développées entre les deux pays, sans oublier les nombreux projets communs en cours. 

Maintenant justement pour revenir aux relations russo-turques qui risquent de connaitre un revers sérieux, ne serait-ce que sur le court-moyen terme. La thèse avancée par Ankara comme quoi l’avion russe aurait violé l’espace aérien turc ne tient pas. D’abord, parce que tout a été enregistré et le ministère russe de la Défense est formel: il n’y a pas eu de violation de l’espace aérien de la Turquie, preuves à l’appui. D’autre part, imaginons même que si l’avion russe aurait été (certaines sources étrangères parlent de moins d’une minute) dans l’espace aérien turc, comment se fait-il alors que l’avion est tombé à 4-5 kilomètres de la frontière, sur le territoire syrien? Franchement, ne pensez-vous que les pilotes russes, de grands professionnels, sachant qu’ils ont été abattus en territoire turc, n’allaient pas s’éjecter en ce même territoire turc, pour la simple raison qu’il y aurait bien plus de chances qu’ils restent en vie, au lieu de se retrouver dans une zone en Syrie remplie de terroristes? Et troisième point.

Depuis le début de l’intervention antiterroriste russe en Syrie, un avion russe avait à un moment effectivement survolé par accident l’espace aérien turc (des raisons météorologiques ont été avancées). Le ministère russe de la Défense avait alors immédiatement confirmé les faits et présenté ses excuses à la Turquie. En ajoutant qu’afin d’éviter dans le futur de tels incidents, une ligne directe sera mise en place entre les états-majors des deux pays. Pourquoi ne pas avoir utilisé cette option si Erdogan affirme que nous avions tort? Donc une fois de plus, il faut cesser les mensonges. Surtout que, et cela est confirmé par plusieurs haut-cadres turcs, dont l’ex-chef du bureau de renseignement à l’état-major général de Turquie, Ismail Hakki Pekin, qui avait indiqué dans un entretien à l’agence Sputnik « qu’abattre un avion engagé dans une opération contre les éléments terroristes était une grossière erreur ». Et d’ajouter que « le Su-24 russe ne constituait aucune menace pour la Turquie et n’affichait pas de comportement hostile ». 

Quelles sont donc les raisons qui auraient pu pousser le leadership turc (ou en tout cas une partie) à cette folie? Certains analystes avancent le fait que depuis l’intervention antiterroriste russe en Syrie aux côtés de l’armée syrienne, les groupes armés recevant le soutien d’Ankara (Front al-Nosra d’Al-Qaida est notamment mentionné) se retrouvent de plus en plus en difficultés. Vraisemblablement donc, le projet tant voulu par Erdogan de faire tomber le président syrien Assad et le remplacer par un régime loyal à Ankara tombe à l’eau. Le but de l’attaque était donc de montrer sa vive opposition au scénario que l’on observe actuellement, à savoir la progression sur différents fronts de l’armée syrienne, avec le soutien de l’aviation militaire russe, ainsi que des Iraniens et des combattants du Hezbollah au sol. Fort possible mais est-ce la seule raison? Selon moi, il est à penser que non.

L’autre raison serait purement économique. Il est connu que la Turquie est devenue le principal marché de vente du pétrole volé en Syrie et Irak par les groupes terroristes. Un pétrole vendu par ces mêmes groupes terroristes à un prix dérisoire aux cercles impliqués dans ce trafic illicite, pour ensuite être revendu bien plus cher et faire de gros bénéfices. Un business qui permet d’une part un financement massif des groupes terroristes, dont Daech, mais qui apporte aussi d’énormes gains aux groupes criminels impliqués dans ce trafic et qui sont principalement turcs. Selon plusieurs sources, des membres de l’élite politique et économique de la Turquie, participent activement à ce sale processus. Mais depuis que l’aviation russe vise et détruit depuis le ciel syrien, en plus des cibles terroristes, un grand nombre de citernes contenant des dizaines de milliers de tonnes de pétrole transportés par ces groupes terroristes à destination de la Turquie, des profits colossaux partent en fumée, aussi bien côté Daech & autres groupes salafistes, que côté ceux qui commercent avec eux. On parle même de certains proches du président turc Erdogan qui seraient partie active dans ce commerce criminel. Donc l’attaque contre le bombardier russe peut aussi être vue dans cette optique. Le problème, c’est que vraisemblablement les instigateurs de cette tragédie n’ont pas pensé que ces intérêts « économiques » malsains peuvent avoir d’énormes répercussions pour les intérêts économiques globales de la Turquie, compte tenu des relations intenses en ce sens avec la Russie. Au vu de ce qui s’est passé, la Russie sera bien forcée de riposter.

Maintenant, parlons de la riposte. Personnellement, je suis opposé à des sanctions qui vont frapper de simples citoyens, de part et d’autre, surtout connaissant les liens intenses qui nous unissent, ainsi que les nombreux liens d’amitié. Les deux économies sont très interdépendantes. La coopération bilatérale se fait dans nombre de secteurs: énergie (60% de la demande turque assurée par la Russie), commerce, tourisme, banques,…. D’autre part, les sentiments pro-russes en Turquie sont importants, aussi bien au sein des entrepreneurs, hommes d’affaires, représentants politiques qu’au sein de simples citoyens. Il serait trop dommage de détruire cela ou en tout cas d’y porter un sérieux coup. Limiter le flux touristique à destination de la Turquie? Oui, peut-être. D’ailleurs cela commence déjà à être le cas. En ce sens, l’Agence fédérale russe du tourisme (Rostourism) a déjà recommandé aux tour-opérateurs et agences de voyages basées en Russie, de ne plus vendre de voyages à destination de la Turquie. Une proposition déjà très largement suivie. A noter que pour la seule année dernière, près de 4,5 millions de touristes russes ont visité la Turquie, faisant de la Russie le second principal marché émetteur de touristes pour la Turquie (derrière l’Allemagne). Mais de loin le plus dépensier (les touristes russes ont dépensé au total 2 fois plus que les touristes allemands, près de 1,5 fois plus que les touristes US et 1,2 fois de plus que les Britanniques. Un coup effectivement très sérieux pour cette industrie touristique, stratégique pour la Turquie et qui assure deux millions d’emplois directs et indirects. Une mesure radicale mais qui malheureusement peut frapper justement ceux qui généralement ont de la sympathie pour la Russie. Sans oublier aussi que mis à part les très nombreux touristes en provenance de Russie, il y a aussi une diaspora russe assez importante en Turquie, notamment au niveau des familles mixtes. Et les 150-200 000 citoyens turcs vivant et travaillant en Russie d’une façon permanente ou saisonnière? Je ne pense pas qu’il faut d’une quelconque façon les punir pour les crimes de ceux qui appuient les terroristes et qui sont loin de représenter toute la Turquie. Surtout après les condamnations et les critiques exprimées par plusieurs responsables politiques turcs, journalistes, experts civils et militaires, ainsi que des représentants de la société civile, qui comprennent d’autant plus le danger actuel de l’attaque contre l’avion russe pour la suite des relations bilatérales.

 

http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20151126/1019835710/russe-turquie-su-24.html

Mikhail Gamandiy-Egorov