Certains me rappelent à juste titre le manque d’intervention de la Russie en Côte d’Ivoire, puis en Libye. Et c’est bien vrai. Même s’ils oublient souvent que Vladimir Poutine n’était pas à la tête de l’Etat russe à cette période. Certains pensent que si mais ce n’est pas le cas, j’ai bien suivi cette période pour le confirmer.
Regardez aujourd’hui le Burundi. Si ce n’était pas la solidarité russo-chinoise au CS de l’ONU qui aurait bloqué toutes les tentatives US-France-Royaume-Uni d’intervenir dans ce pays, la situation serait semblable à celle d’autres pays victimes du néocolonialisme. Jusqu’à maintenant, la Russie et la Chine ont bel et bien stoppé ces tentatives. Le peuple du Burundi le reconnait. Et en parlant d’intérêts, si la Chine a effectivement des intérêts économiques au Burundi, comme dans tellement d’autres pays d’Afrique (ce n’est pas pour rien que nos amis chinois sont les principaux partenaires économiques et commerciaux du continent africain), la Russie elle a bien peu d’intérêts économiques actuellement avec ce pays d’Afrique de l’est. J’espère d’ailleurs que cela va changer dans un avenir très proche, je travaille en ce sens, mais aujourd’hui la réalité est ce qu’elle est. Cela n’a pourtant pas empêché la Russie de défendre l’indépendance et la souverainenté du Burundi.