Les autorités sud-ossètes ont annoncé l’organisation d’un référendum sur l’adhésion à la Fédération de Russie. Le référendum est prévu pour 2017.
Pour rappel, l’Ossétie du Sud était de facto indépendante depuis l’éclatement de l’URSS car ayant refusé de faire partie de la Géorgie post-soviétique. On se souvient aussi d’août 2008, lorsqu’en pleins Jeux Olympiques d’été de Pékin, l’ex-président géorgien pro-US Saakachvili (aujourd’hui gouverneur en Ukraine de la région d’Odessa…) lance une opération génocidaire contre Tskhinval, la capitale sud-ossète, en tuant par la même occasion plusieurs représentants des forces de maintien de la paix de la CEI et en massacrant de nombreux civils. La Russie interviendra et sauvera le peuple sud-ossète du génocide pur et simple, longuement préparé depuis Washington et Tbilissi. Et reconnaitra par la suite l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie (autre république ayant refusé de faire partie de la Géorgie suite à l’éclatement de l’Union soviétique).
Depuis pour les Ossètes du Sud, la réunification avec les Ossètes du Nord et donc avec la Russie est inévitable, selon leurs propres aveux. Evidemment cela ne plait guère à Washington qui a d’ores et déjà déclaré que les USA ne reconnaitront pas les résultats du référendum sud-ossète. La réponse d’Alexey Pouchkov, le président du Comité de la Douma (chambre basse du Parlement russe) pour les affaires internationales, ne s’est pas faite attendre elle aussi: « L’opinion des Etats-Unis sur le référendum en Ossétie du Sud n’a aucune importance ».
Comme quoi, les USA et leurs satellites ayant organisé l’arrachement pur et simple du berceau historique de la Serbie en la qualité du Kosovo, pour y faire l’une des plus grandes bases de l’OTAN en Europe et dans le monde, et ce sans aucun référendum, juste sur la base d’une « décision » de personnes vraisemblablement responsables d’exactions sur les civils, notamment de trafic d’êtres et d’organes humains, reconvertis en « politiciens » fréquentables pour Washington et Bruxelles, n’apprécient évidemment guère lorsqu’ils ont en face l’expression d’une volonté populaire véritable et démocratique, d’autant plus allant à l’encontre de leurs intérêts géopolitiques.