Certains Français vivant en Russie se plaignent je cite de « l’hostilité » des musulmans russes à l’encontre de leur pays. En tant que Russe et chrétien orthodoxe, j’aimerais en ce sens leur dire ceci :
Tout d’abord, l’écrasante majorité de mes compatriotes russes musulmans réagissent à l’encontre de votre gouvernement, et non pas tellement de votre pays.
De deux, n’ayez crainte. La Russie n’est pas la France. Et sait assurer la sécurité.
Et enfin – adaptez vous. Vous vous trouvez sur un sol étranger. Et de la même manière que vos fans LGBT se permettent régulièrement de faire des manifs devant l’ambassade russe à Paris, de la même façon mes compatriotes ont le plein droit de demander des comptes à vos pseudo-dirigeants, et ce dans leur pays. Sur notre sol.
P.S. Un gouvernement qui soutient des terroristes de la pire espèce durant de longues années au-delà de ses frontières, comme ce fut le cas en Syrie, doit assumer ce qu’il sème. Son hypocrisie et son arrogance extrêmes sont aujourd’hui visibles pour tous. Evidemment ce n’est pas le peuple qui doit en porter responsabilité mais bien la clique dirigeante.
Pour moi le cas du torchon français, communément appelé charlie hebdo, est révélateur de deux choses.
La première, c’est l’état de délabrement, à bien de niveaux, de la France contemporaine, et plus généralement de l’Occident.
La deuxième, c’est que l’Occident (politico-médiatique) – dans sa conviction d’être « exceptionnel » – pense toujours d’être en mesure d’exporter ses pseudo-valeurs universelles, allant du blasphème jusqu’à tenter d’imposer les intérêts du lobby LGBT, tout en ne comprenant toujours pas qu’il représente une extrême minorité à l’échelle planétaire. Et que l’écrasante majorité des peuples du monde n’en veulent guère. Plus que cela – cela les dégoûte.
La Turquie élargit ses fronts d’action à de plus en plus de régions du monde. Cette politique du président Erdogan, qui n’hésite pas à se brouiller avec même ses alliés de l’Otan, est indissociablement liée à ses ambitions personnelles et au rôle auquel il veut être associé dans l’histoire contemporaine turque. Mais ces actions sont bien souvent à double tranchant.
Il est aujourd’hui admis que la Turquie de Recep Tayyip Erdogan a considérablement augmenté son influence au-delà de ses frontières. 13ème puissance économique mondiale en termes de PIB à parité du pouvoir d’achat (PPA), importante puissance régionale eurasienne, avec des ambitions qui dépassent de plus en plus le cadre strictement régional. Les avancées réalisées par la Turquie contemporaine sont dues à plusieurs facteurs. Au-delà de l’aspect erdoganiste, c’est un peuple travailleur et ambitieux qui a beaucoup contribué aux succès du pays, notamment sur le plan économico-commercial.
Mais il faut reconnaitre aussi que la personnalité d’Erdogan est fermement liée à la page historique de cette Turquie contemporaine. Tacticien et stratège brillant, avec une capacité d’adaptation plutôt unique. Menant une politique souveraine, avec une dépendance qui se réduit à vue d’œil de l’Otan – dont la Turquie fut longtemps considérée comme le pilier sud. Provoquant des tensions internes sans fin au sein de la famille otanesque. Et à chaque fois que les relations allaient dans le sens de la détérioration avec l’Occident, Ankara ne manquait pas l’occasion d’un rapprochement avec les grandes puissances non-occidentales, dont la Russie, l’Iran et parfois la Chine.
Mais cette volonté d’indépendance reste aussi fortement liée à la vision néo-ottomane du président turc – s’étant fixé un objectif de devenir une sorte de nouveau calife du monde musulman. Oubliant par la même occasion que nombre de peuples concernés sont loin de partager cette vision. La Syrie en est un exemple. Justement, l’échec sur le front syrien – à savoir la volonté de faire tomber le président Bachar al-Assad et de prendre la main sur ce grand pays du monde arabe, semble jusqu’à aujourd’hui tourmenter Erdogan, notamment dans ses relations avec la Russie et l’Iran. Deux pays dont la Turquie dépend fortement économiquement, mais qui enragent le leadership turc pour ne pas lui avoir laissé réaliser son rêve sur le sol syrien.
Il faut être clair – sans la réalisation des visées néo-ottomanes en Syrie, mais également en Libye, ce fameux rêve restera qu’un concept sans sa finalité. D’où aujourd’hui les tentatives agressives d’Erdogan de tenter à prendre une sorte de revanche dans le Haut-Karabakh. Et ce au moment même où l’espace eurasien – auquel faudrait le rappeler la Turquie appartient aussi – connait nombre de tentatives de déstabilisations extérieures. Comme notamment en Biélorussie.
Et c’est justement là que l’on arrive au double, voire au triple tranchant, de la chose. Au-delà du fait qu’il sera compliqué à la Turquie d’arriver pleinement à ses fins dans le Haut-Karabakh, et ce pour plusieurs raisons, politiques comme militaires, avec comme finalité des négociations dont Ankara ne sortira pas grande gagnante. Plus que cela, l’agressivité de la politique extérieure turque en Transcaucasie poussera les alliés de la Syrie à activer la phase finale de la libération du reste de la province d’Idlib – qui abrite encore nombre d’éléments terroristes, y compris affiliés à Ankara, avec comme résultat leur anéantissement. Sans oublier la Libye, où Ankara a certes sauvé ses alliés tripolitains de la défaite totale, sans pour autant pouvoir leur assurer une victoire digne de ce nom, alors qu’ils continuent de contrôler moins de la moitié du territoire national. Et ce sans perspectives proches à pouvoir espérer plus.
Et plus que cela encore, le risque principal que court la Turquie d’Erdogan, c’est tout simplement de perdre les liens stratégiques avec ses partenaires russes comme iraniens, pour se retrouver en pleine face du mécontentement de ses alliés otanesques, dont la colère de la politique erdoganiste ne cesse d’augmenter. Et si cela arrivera, il lui sera alors beaucoup plus compliqué à pouvoir continuer à mener cette politique d’indépendance tellement souhaitée par Ankara.
D’autant plus qu’une autre grande puissance internationale comme la Chine n’apprécie guère elle aussi les tentatives turques à jouer de façon fort malhonnête sur le prétendu problème ouighour. Restera évidemment toujours la possibilité pour Ankara de compter sur les finances et l’appui qatari – bien qu’il faille se rendre à l’évidence – ce soutien ne permettra jamais à la Turquie de pouvoir jouer un rôle majeur et responsable dans le monde multipolaire. Au leadership turc d’en méditer.
Les activités de militarisation biologique des Etats-Unis inquiètent nombre de pays, notamment la Chine. A cet effet, Pékin exige des clarifications de la part de Washington.
La Chine a exhorté les USA à apporter une clarification sur leurs activités de militarisation biologique à l’étranger. C’est ce qu’a déclaré Zhao Lijian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, cité par l’agence de presse Xinhua.
Ces remarques ont été faites par le haut responsable chinois en réponse à une question au sujet d’un rapport selon lequel Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, a déclaré que les activités de recherche des Etats-Unis dans les laboratoires biologiques de certains pays membres de la Communauté des Etats indépendants ont suscité de vives inquiétudes.
Partageant les inquiétudes de M. Medvedev, qui considère que les recherches menées par les USA dont il est question manquent de transparence et vont à l’encontre des règles de la communauté internationale et des organisations internationales, M. Zhao a également indiqué que «ce n’est pas la première fois que la communauté internationale exprime son inquiétude quant aux activités de militarisation biologique des Etats-Unis dans d’autres pays». Ajoutant que la Chine a souligné à maintes reprises que de telles activités n’étaient pas transparentes, sûres ou justifiées.
Il a également indiqué que, selon les reportages des médias, les Etats-Unis ont mis en place de nombreux laboratoires biologiques dans 25 pays et régions à travers le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Asie du Sud-Est et l’ex-Union soviétique, dont 16 rien qu’en Ukraine. Certains des endroits abritant ces laboratoires ont connu des flambées à grande échelle de rougeole et d’autres maladies infectieuses dangereuses. USA Today rapporte que depuis 2003, des centaines d’incidents impliquant des contacts accidentels avec des agents pathogènes mortels se sont produits dans les laboratoires biologiques américains, à l’intérieur et à l’extérieur des Etats-Unis. Cela peut entraîner l’infection des contacts directs, qui peuvent ensuite propager le virus dans les communautés et déclencher une épidémie.
Le porte-parole de la diplomatie chinoise a également soulevé des questions sur l’objectif de la construction de tant de laboratoires biologiques à travers le monde, ainsi que sur leurs normes de sécurité.
«Pourquoi construire ces laboratoires dirigés par l’armée? Combien de ressources biologiques sensibles et combien d’informations ont-ils glanées dans les pays concernés?», s’est interrogé M. Zhao, avant d’exiger de savoir s’il existe un danger potentiel de fuite.
«Pourquoi les Etats-Unis, depuis plus d’une décennie, entravent les négociations en faveur d’un protocole de la Convention sur l’interdiction des armes biologiques (CABT) qui comprend un régime de vérification?», a poursuivi le haut diplomate.
Les Etats-Unis doivent faire preuve d’ouverture, de transparence et de responsabilité, répondre aux préoccupations internationales, mettre en œuvre fidèlement leurs obligations envers la CABT, clarifier leurs activités de militarisation biologique à l’étranger et cesser de bloquer les négociations en faveur d’un protocole comprenant un régime de vérification, a déclaré M. Zhao.
En termes de perspectives, et au-delà de l’inquiétude que suscitent, aussi bien auprès de Pékin que de ses alliés, les dits travaux, il serait également juste de dire qu’une fois de plus Washington fait preuve d’une véritable politique de doubles standards. Pour un pays qui ne rate jamais la moindre occasion d’accuser ses adversaires géopolitiques, ainsi que nombre d’autres Etats souverains, quant au fait de mener des activités non-transparentes – que ce soit dans le cadre d’armements chimiques ou nucléaires, reste par la même occasion à ce jour le champion du manque de transparence sur des sujets aussi sensibles que la militarisation biologique. Surtout, et cela est connu, que ces recherches ne se limitent pas aux laboratoires étasuniens, mais sont présents dans nombre de pays appliquant les prérogatives washingtoniennes, notamment l’Ukraine, mentionnée déjà à plusieurs reprises.
Il faudrait également probablement rappeler que si un pays manque de transparence vis-à-vis de la communauté internationale sur des sujets aussi sensibles, et refuse d’engager un régime de vérification dont la nécessité a été rappelée par le porte-parole de la diplomatie chinoise, l’approche vis-à-vis de tels comportements devrait aller dans le sens des sanctions. S’il est vrai que les USA et nombre d’autres Etats occidentaux continuent de penser qu’ils sont les seuls ayant un tel droit, tout en étant une minorité évidente au sein de la communauté internationale, il est toujours important d’émettre quelques rappels de bon sens à ce sujet, à l’instar du leadership chinois.
Au-delà des sanctions, d’autres mesures de protection seront fort probablement nécessaires face au risque d’une propagation incontrôlée d’agents pathogènes fortement dangereux pour les habitants de la planète. Peut-être que d’ailleurs c’est l’une des raisons de l’importance accordée par des pays comme la Chine, la Russie ou encore l’Iran à la protection biologique. Et du moment que certains Etats s’obstinent encore à ne pas reconnaitre la réalité multipolaire mondiale, des provocations ou agressions visant les partisans de la multipolarité ne sont certainement pas à écarter.
Quel message porte en soi cette vaste manœuvre militaire dans un contexte, où, en dépit des menaces américaines contre le commerce d’armes avec l’Iran, l’axe Téhéran/Moscou/Pékin a à maintes reprises réaffirmé le renforcement des coopérations militaires mutuelles?
Mon commentaire pour Press TV – la télévision internationale iranienne.
Tout d’abord, les autorités françaises devraient savoir qu’après avoir accordé l’asile politique aux dits personnages : 1) Ils ont perdu la citoyenneté russe. 2) Si vous leur accordez l’asile politique en France, c’est que vous considérez qu’ils sont des « victimes » dans leur pays d’origine. Donc vous prenez une responsabilité sur eux… Donc à l’instar de vos jihadistes qui ont fui la Syrie après leur défaite, assumez ceux-là aussi.
De façon générale, et au lieu de surveiller la présence russe en Afrique, peut-être qu’il serait effectivement temps d’assurer votre sécurité intérieure.
Après des mois d’incertitude, les urnes ont de nouveau parlé en Bolivie. L’élection de Luis Arce, dauphin d’Evo Morales et candidat du Mouvement vers le socialisme (MAS), conforte l’idée que le dernier mot dans l’exercice de la souveraineté ira toujours au peuple.
Ce ne fut pas une élection comme une autre. Tensions, pressions, menaces – aussi bien internes comme l’initiative des politiciens pro-US de faire interdire tout simplement le parti politique d’Evo Morales, le Mouvement vers le socialisme (MAS), qu’externes – comme la présence de nombre de conseillers de l’administration étasunienne pour tenter de faire basculer le scrutin.
Il n’en fut rien. Le dauphin du président progressiste Evo Morales remporte l’élection présidentielle dès le premier tour, avec une avance considérable sur son principal rival Carlos Mesa (52,4% contre 31,5%).
Au-delà d’un retour vers la légitimité démocratique post-putsch, ce scrutin a le mérite indéniable de remettre plusieurs points sur les « i ». Tout d’abord, il s’agit d’une belle réponse à tous ceux qui avaient accusé Evo Morales de fraudes lors du scrutin d’octobre 2019. Et du fait que sa victoire n’était pas démocratique. Le résultat actuel de Luis Arce ne fait que le confirmer. Pour l’anecdote, leur rival Carlos Mesa obtient en 2020 moins de voix qu’en 2019 (31,5% contre 36,51%).
D’autre part, ce qu’il faut noter c’est l’active mobilisation des médias du mainstream contre le camp progressiste. Et pas seulement en Occident, mais également dans nombre d’autres régions du monde, y compris dans certains pays d’Afrique, confirmant une réalité simple: Washington et l’Occident politique avaient décidé de mobiliser au maximum leur dispositif sous-traitant. Le souci pour les instigateurs de la déstabilisation fin 2019 et les utilisateurs actifs des méthodes de révolution colorée est qu’en face se trouvait une mobilisation populaire puissante, composée notamment des autochtones de Bolivie. Toute la sagesse d’Evo Morales, accusé par l’Occident de s’accrocher au pouvoir, a été justement le fait de s’éloigner un temps, afin d’éviter une flambée de violences, tout en maintenant un contact permanent avec ses millions de partisans au pays – restés mobilisés dans un cadre pacifique.
Sur le plan géopolitique régional et international, la victoire de Luis Arche et du MAS redonne du souffle au camp progressiste latino-américain et aux partisans du monde multipolaire. Surtout lorsqu’on sait que depuis l’éviction illégitime d’Evo Morales par la caste putschiste et l’arrivée de nombre de conseillers US, les cadres pro-Washington avaient rapidement pris des mesures n’ayant fait au final que pénaliser le pays, comme le renvoi des médecins cubains, et la détérioration des relations avec nombre d’autres pays d’Amérique latine.
Désormais, il est à croire que le président nouvellement élu saura rapidement réparer les méthodes appliquées, probablement sous la dictée, par l’équipe putschiste. Pour autant faut-il considérer que Washington a appris la leçon et laissera la Bolivie vivre en paix, ainsi que d’autres nations latino-américaines souveraines? Evidemment que non. Les pressions, menaces, déstabilisations en tout genre, tentatives de coups d’Etat vont se poursuivre sans le moindre doute. Pour autant Washington, comme les forces sous-traitantes se souviendront très certainement et longtemps de la gifle reçue.
La volonté populaire se décide par le peuple souverain. Pas dans les cabinets des instigateurs du chaos international.
L’embargo interdisant la vente d’armes et d’équipements militaires lourds à l’Iran est arrivé à expiration le 18 octobre. Désormais, la République islamique entrevoit déjà de nouvelles perspectives en matière de Défense, y compris à travers de possibles contrats avec ses principaux alliés.
C’est officiel : l’embargo sur les armes à l’encontre de l’Iran est terminé. Et ce malgré des mois d’intenses lobbyings de la part de l’establishment étasunien en vue de le faire prolonger. Après l’énième double-véto sino-russe et l’abstention des alliés européens de Washington au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU, l’échec du côté des USA est retentissant. Au point pour ces derniers de menacer unilatéralement tout contrat d’armement allant être signé avec l’Iran. Mais du côté de Pékin comme de Moscou, ces menaces ne semblent être en mesure de stopper la nouvelle étape de coopération militaro-technique avec Téhéran.
En effet, du côté russe comme chinois, l’heure semble être aux préparatifs et aux négociations. Mais au-delà de l’aspect purement économico-commercial, une attention particulière doit être accordée justement aux volets sécuritaire et… géopolitique. Concernant le premier volet, du moment que l’interaction dans la sphère de la Défense et de la sécurité s’intensifiera encore plus au sein du trio Téhéran-Moscou-Pékin, cela aura bien évidemment des répercussions sur les rapports de force dans la région stratégique du Moyen-Orient – dans laquelle les USA ont pris l’habitude de se considérer longtemps et à tort « intouchables ». Et plus généralement dans l’espace eurasien.
Et c’est là que l’on arrive au second volet – géopolitique. En effet, le triumvirat Chine-Russie-Iran semble aller clairement dans le renforcement. Et pour cela plusieurs raisons. Une vision commune, ou du moins très proche sur une grande partie des dossiers internationaux, y compris sur le volet antiterroriste. Un soutien affiché au sein des trois puissances en faveur du monde multipolaire. Sans oublier le fait que les trois pays concernés sont officiellement considérés du côté washingtonien comme étant ses trois principaux adversaires géopolitiques au niveau mondial.
Ceci étant dit, la réalité est que l’alliance sino-russo-iranienne est d’autant plus naturelle qu’elle n’est pas liée au départ aux pressions étasuniennes, mais représente tout simplement un concept géopolitique viable et logique pour trois grandes puissances internationales souveraines – étant par la même occasion trois civilisations mondiales. Cet aspect, ainsi que l’opposition aux interférences unilatérales étasuniennes et plus généralement occidentales, renforce évidemment ladite alliance.
Un autre fait qui renforce la viabilité du triumvirat, c’est que malgré les innombrables tentatives de divers lobbies de nuire au rapprochement entre les trois nations – pas seulement du côté occidental, mais également israélien ou de certains pays du Golfe – les trois ont réussi à maintenir le cap nécessaire en vue de renforcer leur interaction bilatérale, comme trilatérale.
Ces interactions concernent aussi bien la sphère politico-diplomatique et notamment la coordination des positions sur nombre de dossiers internationaux, mais également et de plus la partie militaro-sécuritaire, avec l’organisation d’exercices militaires conjoints entre les forces armées des trois pays et l’échange d’information en matière de renseignement.
Et lorsqu’on rajoute à cela l’accord « du siècle » entre Pékin et Téhéran – programmé sur une période de vingt-cinq ans, économiquement ouvrant l’Iran à de très importants investissements chinois et raffermissant l’alliance sino-iranienne dans la sphère militaro-sécuritaire, il devient assez évident que la levée actuelle de l’embargo sur les armes à l’encontre de l’Iran ouvre des perspectives fortement intéressantes pour l’Axe Pékin-Moscou-Téhéran.