(…) Une réforme de la représentativité du Conseil de sécurité permettrait, selon Sergueï Lavrov, d’«affirmer les réalités d’un ordre mondial polycentrique». Il plaide ainsi pour une rénovation des règles de représentation des nations «au bénéfice de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique latine pour mettre fin à la surreprésentation anormale de l’Occident collectif dans l’organe principal des Nations unies».
Si cela reste pour le moment peu envisageable, Sergueï Lavrov a néanmoins affirmé que la Russie «[proposerait] toujours un agenda unificateur dans les affaires internationales fondé sur les réalités de la diversité culturelle et civilisationnelle du monde d’aujourd’hui». En ce sens, la diplomatie russe veillerait selon lui «à promouvoir l’émergence d’une culture d’échange international fondée sur les plus hautes valeurs de justice et qui permettrait aux grands pays comme aux petits de se développer pacifiquement et librement».