Archives mensuelles : août 2022

Sur le front Sud et au jour 3 des tentatives de l’effectif armé ukrainien de réaliser sa fameuse contre-offensive dans la région de Kherson, le résultat est que, comme prévu – le carnage se poursuit pour les forces du régime kiévien. Vraisemblablement et grâce au « glorieux » plan réalisé par les étasuniens et les britanniques, le résultat sera que la ville de Nikolaïev et le flanc sud de manière générale – se retrouvera sans capacité défensive dans un avenir proche.

Dans le Donbass – les Forces armées de Russie et des Républiques populaires du Donbass ont continué à prendre du terrain en libérant plusieurs nouvelles localités.

C’est l’essentiel du moment.

Cas très révélateur : les déclarations récentes du représentant du régime kiévien dans la ville d’Odessa – un certain Gennadiy Trukhanov – qui dans une interview à un média italien dit vouloir des pourparlers entre la Russie et le régime de Kiev (comme si ses chefs kiéviens pouvaient désobéir à leurs maîtres otanesques).

Puis il revient sur ses propos en affirmant qu’il continue de soutenir le pouvoir kiévien. Trop tard – les médias ukrops lui en veulent déjà énormément, en lui rappelant notamment qu’il a refusé de détruire les monuments russes de la ville d’Odessa. En gros, je pense que c’est le début des démangeaisons internes du régime ukrop.

Quant à Trukhanov – tu connais parfaitement les aspirations de la ville russe et multiethnique d’Odessa. Tu seras avalé par la colère populaire le moment venu, au même titre que tes maîtres.

Après avoir perdu plus de 1200 hommes et des dizaines d’unités d’armements livrés récemment par l’Occident, le tout en l’espace d’une journée, l’effectif armé ukrainien s’est retiré et a stoppé sa fameuse « contre-offensive » en direction de la région de Kherson. Selon plusieurs sources locales, les hôpitaux de Nikolaïev et d’Odessa manquent de places pour soigner les blessés envoyés à l’abattoir par le régime kiévien, ou plus exactement par ses maîtres atlantistes.

Il faut s’attendre pour autant à d’autres carnages du même type dans un temps proche, car l’establishment occidental est fortement en colère des désillusions subies suite aux « investissements » ratés et réclamera sans le moindre doute de nouvelles tentatives similaires, bien que le résultat sera fort certainement le même. Après tout, l’envoi à l’abattoir d’esclaves ne provoque aucun remords chez les « bien-pensants » de l’Ouest.

Venezuela: l’économie repart à la croissance

30.08.2022

A l’heure des événements contemporains, les pays ayant démontré leur capacité à faire face aux sanctions unilatérales occidentales constituent des exemples fortement intéressants, y compris pour des Etats qui ont débuté ou pensent sérieusement à le faire – le processus d’éloignement vis-à-vis de l’Occident collectif. En ce sens et à l’instar d’autres nations, le Venezuela fait partie de ces exemples.

L’économie vénézuélienne a progressé de 17,04% en termes de glissement annuel au premier trimestre 2022, a déclaré récemment le président de la banque centrale du pays et repris par Reuters.Représentant à l’heure actuelle la croissance la plus élevée parmi les pays d’Amérique latine.

Le président de la banque centrale vénézuélienne, Calixto Ortega, avait également indiqué que l’économie de la République bolivarienne avait connu une hausse de 19,07% au quatrième trimestre 2021 par rapport à la même période en 2020. Pour rappel, le pays était plongé dans une grave récession depuis 2014, ainsi que faisant face à une inflation élevée, dues notamment aux sanctions US qui visaient à asphyxier l’économie du Venezuela, des sanctions se comptabilisant en plusieurs centaines de positions et visant notamment son secteur pétrolier, stratégique pour l’économie et le budget de Caracas.

S’il est vrai que le manque de diversification des secteurs de l’économie vénézuélienne avait accentué les problèmes, il n’en demeure pas moins que l’agression économique US avait joué un rôle crucial dans les défis auxquels ont dû faire face les autorités et la population. A cela s’ajoutent les multiples tentatives de coup d’Etat à l’encontre du leadership vénézuélien, et les actions néfastes des sous-traitants washingtoniens, parmi lesquels le régime britannique ou ceux issus de l’Europe bruxelloise. Le vol de plusieurs dizaines de tonnes d’or du Venezuela par la Banque d’Angleterre ne fait d’ailleurs que largement le confirmer

Il est vrai que durant cette période difficile, le Venezuela a pu compter sur le soutien de nombreux pays alliés et partenaires stratégiques avec lesquels les relations ont été renforcées dans plusieurs domaines: Cuba, Russie, Iran, Chine, Turquie, entre autres. Et au final une résistance qui a payé: mettant le principal déstabilisateur du pays en position de faiblesse

Car au-delà des nouvelles opportunités qui se sont ouvertes à Caracas dans la flambée actuelle des prix des hydrocarbures, le fait est que c’est désormais l’establishment occidental qui cherche une sortie la moins humiliante possible de sa posture vis-à-vis de la République bolivarienne, à l’heure de la crise énergétique sans précédent que l’Occident subit déjà, et qui l’attend encore à l’avenir.

Pour conclure, il serait bon de rappeler que les innombrables tentatives de Washington et de ses suiveurs de faire tomber le pouvoir bolivarien à travers l’implication d’éléments extrémistes ou encore l’asphyxie de l’économie vénézuélienne, avaient un objectif encore plus global: stopper le renforcement de l’axe progressiste latino-américain hostile à la politique atlantiste étasunienne. Les récents événements dans la région et fort certainement à venir démontrent parfaitement l’énième échec de cette politique de l’extrême minorité mondiale, qui refuse obstinément de s’adapter à la multipolarité. Et en ce sens, si même des erreurs avaient été commises dans le passé par le leadership vénézuélien, notamment dans le manque de diversification des secteurs économiques nationaux, les principaux choix stratégiques du Venezuela auront largement démontré quant à eux toute leur justesse.

Mikhail Gamandiy-Egorov

http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=4187

Désormais, on comprend mieux pourquoi le régime kiévien mise sur les méthodes terroristes. Car sur le terrain, aucune perspective radieuse ne l’attend.

Pour la seule journée d’aujourd’hui, alors que l’effectif armé ukrainien a tenté une contre-offensive dans les régions de Kherson et Nikolaïev, les pertes kiéviennes se sont élevées à plus de 560 hommes, 26 chars, 23 véhicules de combat d’infanterie, 9 autres véhicules blindés de combat et deux avions d’attaque Su-25. La tentative de contre-offensive a lamentablement échoué (Ministère russe de la Défense).