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L’Occident n’a pas le monopole du sport international

02.03.2023

S’il est désormais admis que le monde contemporain du sport international est ouvertement lié à la géopolitique, les événements récents démontrent que la multipolarité y prend aussi tout son envol. Un envol qu’une évidente minorité planétaire ne sera pas en mesure de stopper.

La Fédération russe des échecs a officiellement quitté l’Europe pour l’Asie, devenant par la même occasion la première instance sportive russe à franchir le pas de manière officielle et pratique. Un pas qui sera fort vraisemblablement suivi par d’autres fédérations sportives russes dans un avenir plus ou moins proche.

Selon Andreï Filatov, président de la Fédération russe des échecs, il s’agit d’un événement historique. Le mot est certainement juste. Car il ne s’agit pas seulement d’une décision qui fait suite à une injustice et une discrimination au plus haut niveau des instances européistes-occidentales à l’endroit de la Russie, mais cela représente quelque chose qui devait avoir lieu dans tous les cas, et peut-être même il y a des années de cela. Y compris lorsque les tensions géopolitiques étaient un peu moins vives entre les partisans de l’ordre multipolaire international et les nostalgiques de l’unipolarité.

Dans tous les cas, le passage de la Russie vers la Fédération asiatique est effectivement historique et stratégique. Et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord – en raison de l’identité profondément eurasienne de l’Etat russe – Etat multiethnique et multiconfessionnel. Sur les plans historique, culturel, civilisationnel, humain. Une identité que la Russie assume pleinement enfin, et ce malgré les nombreuses tentatives des représentants libéraux de la société russe à ralentir ledit processus.

Aussi et face à l’arrogance extrême de l’establishment occidental qui domine encore de nombreuses structures sportives internationales, ayant d’ailleurs largement introduit la géopolitique dans le sport, et ce d’ailleurs très bien avant le lancement de l’opération militaire spéciale par la Russie l’année dernière, il fallait apporter une réponse ferme.

D’autre part, et puisque nous restons dans la géopolitique – il faudrait certainement dire que cette décision, et d’autres encore à venir – sont plus que symboliques, dans le cadre justement du monde multipolaire et des événements contemporains. Surtout lorsqu’on sait que démographiquement parlant, l’Asie représente plus de 4,7 milliards d’habitants de la planète, pendant que le fameux espace européiste, sans la Russie, pas beaucoup plus qu’un demi-milliard.

Et à ce sujet, ce qui est particulièrement intéressant de noter, c’est le vote justement des Etats membres de la Fédération asiatique quant à l’adhésion de la Russie: 29 voix pour, 6 abstentions, 1 contre. Soit en termes de pourcentages : plus de 80% des pays membres ayant soutenu le rattachement de Moscou à l’organisation. Et la seule voix contre représentant… environ 2,8%.

Quant à l’aspect sportif, qu’il faut évidemment aborder aussi, de l’avis des meilleurs champions soviétiques et russes d’échecs – c’est un pas évident en avant, à l’heure où les champions asiatiques – notamment chinois, indiens, iraniens – entre autres – dépassent de plus en plus leurs collègues européens. Et ce aussi bien en termes quantitatifs, que qualitatifs.

Enfin et pour parler de spiritualité. La récente Coupe du monde de football au Qatar a eu le mérite de démontrer qu’en termes de valeurs la Russie contemporaine a énormément plus en commun avec les Etats de l’espace asiatique, qu’avec l’Occident, dont les pseudo-valeurs (aucunement universelles), ne correspondent certainement pas à celles de la grande majorité des Russes – dans toute leur diversité ethnique et religieuse. Tout comme c’est d’ailleurs le cas pour la forte majorité des peuples d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique latine.

En d’autres termes – le divorce était et est inévitable. Et fort vraisemblablement dans le cas occidental – pas seulement avec la Russie. Après tout, à chacun son chemin. L’essentiel étant que l’Occident n’aura plus le monopole. Un monopole qu’une extrême minorité à l’échelle planétaire n’était d’ailleurs censée jamais avoir.

Mikhail Gamandiy-Egorov

Le sport international doit connaitre lui aussi des réformes en profondeur

13.12.2022

A l’instar de nombre d’organisations dites internationales, la réalité de l’ère multipolaire exige des mises à jour profondes, à défaut de procéder à l’établissement d’alternatives qui seront beaucoup plus adaptées aux évolutions contemporaines. Le monde du sport ne peut pas être épargné.

Les événements récents, notamment géopolitiques, géoéconomiques et géostratégiques ont eu le mérite de non seulement mettre en exergue le changement radical des rapports de force à l’échelle mondiale, mais également de confirmer une bonne fois pour toute – l’hypocrisie au summum des élites occidentales, ainsi que des institutions qui leur sont affiliées. Affiliées aussi bien de manière ouverte que non officielle.

Alors que la Coupe du monde de football approche les matchs décisifs, avant même son début la posture de la Fédération internationale de football association (FIFA) aura démontré que:

1) le monde du sport est définitivement affilié à la politique internationale;

2) la FIFA agit en partie importante sous la pression de l’establishment politique occidental.

D’où la disqualification totalement injuste de l’équipe nationale russe de football, qui devait jouer les matchs de barrages contre la Pologne, cette dernière ayant refusé lâchement de le faire et devait donc elle logiquement parlant faire partie des éliminés.

Mais il faut reconnaitre à cette Coupe du monde plusieurs avantages, notamment grâce au mérite de l’organisateur qatari. Parmi ces avantages, nous pouvons citer le fait d’avoir résisté efficacement aux tentatives occidentales de promouvoir la propagande du lobby LGBT, l’interdiction du drapeau du bataillon néonazi ukrainien Azov affiché par certains supporters de l’Espagne, créant la colère au sein des partisans du régime kiévien, ou encore le fait d’avoir maintes fois joué des chansons populaires russes comme Katioucha et Kalinka – à l’heure où l’establishment de l’Occident cherche désespérément les moyens de faire annuler la culture russe.

L’autre facteur très positif de ce grand tournoi sportif international est de voir enfin une équipe africaine dans le dernier carré des quatre meilleures équipes – en l’occurrence l’équipe nationale du Maroc, ayant gagné le soutien et la sympathie de milliards de personnes, dont bien évidemment en Afrique et dans le monde arabe.

Concernant justement ce dernier point, il faut faire mention que dans la réalité contemporaine multipolaire, y compris dans le domaine sportif, il est fermement à penser qu’il est grand temps de modifier radicalement les quotas accordés aux équipes africaines et asiatiques qui participent à la Coupe du monde footballistique, et ce vers la hausse.

En effet, il est désormais complètement illogique que l’Europe et l’Occident puisse continuer à posséder 40-50% des places attribuées aux équipes participantes. Et si en début de la compétition, certains pouvaient encore être dubitatifs quant à l’évolution nécessaire sur cet aspect, faisant valoir que les équipes européennes restent les «meilleures» – l’excellente performance du Maroc, mais également la compétitivité des autres équipes africaines, ainsi qu’asiatiques, confirment la nécessité de passer à autre chose, et que les quotas accordés soient désormais beaucoup plus représentatifs des évolutions à l’échelle internationale.

Cette posture est d’ailleurs rejointe par le héros de la performance marocaine, en la qualité du sélectionneur national Walid Regragui, qui a non seulement réalisé l’exploit de qualifier pour la première fois de l’histoire une équipe représentant le continent africain pour une demi-finale de la principale compétition footballistique mondiale, mais également d’être le premier entraineur africain à arriver à ce stade de la compétition. Confirmant la nécessité de croire en les talents et les compétences nationales africaines, mais également d’avoir la possibilité à ce que les équipes d’Afrique et d’Asie soient mieux représentées.

En effet, il est aujourd’hui évident que nombre d’équipes africaines et asiatiques, représentant par la même occasion démographiquement parlant des populations beaucoup plus importantes que celles d’Europe, puissent être plus nombreuses. Et qui méritent sans le moindre doute plus ces places que des Pologne, Pays de Galles ou Suisse.

Quant à l’aspect commercial de la question, car il faut reconnaitre que le monde du grand sport d’aujourd’hui est aussi devenu depuis un bon moment un business à très grande échelle – il n’est certainement pas à douter que les audiences pour des matchs d’équipes africaines et asiatiques supplémentaires gagneraient en nombre que ceux d’équipes européennes très moyennes déjà citées.

Jusqu’à présent, la FIFA tente de prétendre à comprendre cette évolution mondiale, mais sans remettre en cause le favoritisme accordé aux Occidentaux. Pour preuve, la prochaine Coupe du monde de 2026 verra certes un plus grand nombre de nations africaines (9 contre 5 actuellement) et asiatiques (8 contre 6 actuellement), mais c’est toujours l’Europe qui aura la part du lion: 16 places attribuées. Soit un tiers des places (40% lors de la Coupe du Monde en cours).

Le chemin est donc encore long. Mais la FIFA, à l’instar d’autres structures internationales prétendument «indépendantes», devra elle aussi se mettre rapidement à l’heure des nouvelles réalités et exigences contemporaines. A défaut de quoi, rien ne puisse empêcher l’émergence de structures et de compétitions alternatives, y compris pourquoi pas sur la base du concept des BRICS+. Désormais rien n’est impossible.

Mikhail Gamandiy-Egorov

La Chine se tient prête aux provocations US lors des JO

L’Armée populaire de libération (APL) de Chine se dit prête à faire face à toute provocation militaire étasunienne à son encontre, notamment en période des Jeux olympiques d’hiver de Pékin.

Les Forces armées de la République populaire de Chine semblent déterminées à parer toute menace militaire de la part des Etats-Unis, qui pourrait avoir lieu durant les JO d’hiver qui débuteront le 4 février dans la capitale chinoise, comme l’a annoncé le ministère chinois de la Défense, cité par Global Times.

Ces remarques ont été faites par le colonel-major Wu Qian, porte-parole du ministère chinois de la Défense, à l’issue d’une conférence de presse de routine jeudi. Le tout après les nombreuses manœuvres militaires étasuniennes près des frontières chinoises.

En effet, la marine US avait annoncé qu’un sous-marin nucléaire stratégique américain était arrivé à Guam et que plusieurs groupes de porte-avions s’étaient rassemblés près de la Chine pour des exercices militaires. A noter également que le 20 janvier dernier, le destroyer lance-missiles USS Benfold était entré illégalement dans les eaux territoriales chinoises des îles Xisha sans l’autorisation du gouvernement de Chine, poussant les forces chinoises à avertir le navire US et le forcer à faire demi-tour.

C’est justement ces incidents qui ont amené les analystes à considérer que les Etats-Unis et leurs alliés pourraient poursuivre la conduite d’exercices militaires près de la Chine en pleine période des Jeux olympiques hivernaux de Pékin. Pendant ce temps, les forces chinoises se préparent à toutes les éventualités, poussant la République populaire à prendre toutes les précautions. A ce titre, quatre avions chinois de combat ont effectué tout récemment un vol à basse altitude près de la surface de la mer, en s’approchant furtivement des cibles et en y menant des attaques simulées, avant de retourner à leur base.

De son côté, Fu Qianshao, expert chinois de l’aviation militaire, a déclaré à Global Times que les exercices menés par les Forces armées de Chine étaient nécessaires pour sauvegarder la souveraineté et la sécurité nationales, tout en rappelant que les îles Xisha et les eaux environnantes sont des territoires inhérents à la RPC.

Evidemment, l’attention particulière de l’armée chinoise pour la présence militaire US, surtout en cette période de pré-JO, n’est pas anodine. Faudrait-il à ce titre rappeler que le coup d’Etat orchestré en Ukraine en 2014 a eu lieu précisément en période des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi ? Ou encore que l’agression d’août 2008 du régime géorgien de Saakachvili avec le soutien otanesque contre l’Ossétie du Sud se déroulait au même moment que les JO d’été de Pékin justement?

Et lorsqu’on connait le manque cruel d’originalité du côté de l’establishment occidental depuis maintenant plusieurs années – en fait depuis que l’ordre multipolaire international s’est définitivement imposé – il faut effectivement se préparer à toutes les options face à des nostalgiques de l’unipolarité, se trouvant souvent dans un état hystérique quasi-clinique.

Pour autant, il n’y a absolument aucun doute à avoir quant au fait que la Chine non seulement organisera les Jeux olympiques hivernaux avec brio, mais aussi qu’elle fera face, en cas de nécessité, à tout défi pour sa sécurité de la meilleure des manières. Après tout, une civilisation millénaire n’est pas un Etat qui s’est bâti sur une immigration agressive et criminelle anglo-saxonne, massacrant au passage les populations autochtones et assurant son développement économique entre autres sur la violence et la pratique esclavagiste.

En passant, il serait intéressant de mentionner la situation difficile dans laquelle se retrouvent non seulement les USA dans leur aveuglement à ne pas reconnaitre l’ère multipolaire mondiale, mais aussi et peut-être surtout leurs principaux supplétifs.

Effectivement, la récente leçon économique infligée par la Chine à la Lituanie a vivement démontré que la politique ouvertement sinophobe et russophobe, ainsi que radicalement sous-traitante pour le compte de Washington de certains Etats – est fermement vouée à l’échec – pour les instigateurs de cette politique. Et lorsqu’on voit par la même occasion que le business allemand est en train de fermer ses chaînes de production en territoire lituanien – par peur de perdre l’accès à l’énorme marché chinois – cela ne fait que conforter un peu plus cette réalité. Confirmant par la même occasion et une fois de plus que l’écart de mentalité entre l’entreprenariat occidental et l’establishment politico-médiatique atlantiste est fort réel.

Mikhail Gamandiy-Egorov

http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=3528

https://t.me/axe_afrique_russie/356

https://web.facebook.com/mikhail.egorov.5/posts/10225139905338066

Dopage, géopolitique, russophobie: le point commun?

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Coupe du Monde 2018 en Russie: une réussite totale?

Mondial: Russie vs Arabie saoudite

Organisationnel, sportif, humain, les succès remportés par la Russie durant cette Coupe du Monde 2018 sont indiscutables. Et ce malgré toutes les attaques l’ayant visée au cours des années passées. Peine perdue, la Russie a montré ses atouts et surtout son véritable visage aux yeux du monde.

La haine antirusse a beau largement se maintenir dans les cercles politico-diplomatico-médiatiques de l’Occident, le fait est que cela ne changera absolument rien dans le processus déjà enclenché. La Russie poursuivra sa politique indépendante et souveraine, avec le soutien de l’écrasante majorité de sa population.

Voici ce qu’a d’ailleurs écrit à ce sujet Brahim Fassi Fihri — président fondateur de l’Institut Amadeus, le plus grand think-tank marocain, et fils aîné de Taieb Fassi-Fihri, ancien ministre marocain des Affaires étrangères et actuel conseiller du roi Mohammed VI: «Spasiba Russia! Bravo pour cette superbe Coupe du Monde réussie sur tous les plans. Les observateurs étaient dubitatifs tant sur la qualité de l’organisation que sur le succès sportif de la Russie, qui était l’équipe la moins bien classée de ce Mondial avant le tirage au sort en décembre dernier. La Russie a montré aux sceptiques qu’elle est un très grand pays ouvert sur le monde, avec un grand peuple, fier et accueillant!»

En effet, tous les «sceptiques» russophobes peuvent aujourd’hui poursuivre dans leur rage. L’organisation, de l’aveu des supporters venus des quatre coins du monde, a été parfaite. Les Russes, si souvent caricaturés en brutes sans sentiments, ont montré, quant à eux, que nous sommes un peuple effectivement fier, mais aussi ouvert au monde entier. C’est cela même la base du véritable patriotisme russe: un patriotisme qui unit un grand nombre de peuples de différentes appartenances ethniques et religieuses en une véritable communauté. Enfin et contre la plupart des pronostics, la Sbornaya, l’équipe nationale russe de football, a non seulement réussi le pari de se qualifier pour la phase finale de la compétition mais a atteint le stade des quarts de finale, le meilleur résultat jamais obtenu par la Russie post-soviétique. Plus que cela, elle a été à deux doigts de se retrouver en demi-finales. Et bien que cela ne soit pas arrivé, la nation toute entière, de Vladivostok à Kaliningrad, a exprimé sa profonde reconnaissance aux joueurs, à l’entraîneur et à tout le staff technique.

Bref, la fête en terre russe a largement dépassé les meilleures attentes. Prouvant que la Russie est bel et bien l’une des principales puissances internationales, et certainement pas uniquement sur les plans diplomatique, géopolitique ou militaire. Ce succès russe fera bien évidemment de nouveaux jaloux et augmentera sans aucun doute la haine néocoloniale de ceux qui haïssent traditionnellement la Russie, comme tous les autres pays non soumis au diktat occidental. L’autre fait qui les fera très certainement poursuivre dans leur hystérie antirusse, c’est le fait que l’unité du peuple russe reste inébranlable. Nous savons nous unir dans les moments de joie, comme dans ceux de tristesse. Nous savons surmonter les difficultés sur notre chemin. Et le patriotisme russe est tout sauf le rejet de l’autre, bien au contraire. C’est ce même patriotisme qui a permis, entre autres, aux chrétiens et aux musulmans de vivre en paix et en harmonie depuis de longs siècles. Il suffit d’ailleurs pour cela de se rendre en République du Tatarstan pour s’en rendre compte et pour comprendre l’idée de base de l’idéologie eurasienne.

Et tous ces supporters étrangers venus des quatre coins de la planète pour participer au Mondial russe et largement satisfaits de ce à quoi ils ont pu assister seront désormais les meilleurs ambassadeurs de la Russie dans leurs pays et régions respectifs. Et c’est là l’essentiel. Quant aux haineux, qu’ils continuent dans leur hystérie, cela ne cassera certainement pas le peuple multiethnique de Russie.

https://fr.sputniknews.com/worldcup-2018-archive/201807091037126830-coupe-du-monde-russie/

Mikhail Gamandiy-Egorov

Coupe des Confédérations en Russie, cinglant démenti à la propagande russophobe

Cérémonie d'ouverture de la Coupe des Confédérations 2017

Lorsqu’un pays accueille un grand événement sportif, la politique ne devrait pas s’en mêler. Pourtant, la russophobie est une constante dans les médias mainstream, même à l’occasion de la Coupe des Confédérations de football.

Si la Russie ne se laisse pas impressionner, c’est aussi parce que les témoignages de visiteurs étrangers la confortent cette approche.
La Coupe des Confédérations de football Russie 2017 a bien commencé. La compétition qui regroupe les meilleures équipes de chaque continent, le champion du monde en titre et l’équipe hôte de la prochaine Coupe du monde. À ce titre, cet événement est souvent considéré comme une mini-coupe du monde, à un an du principal tournoi footballistique planétaire qui sera organisé par la Russie.
Stades flambant neufs, quatre villes accueillant le tournoi: Moscou, Saint-Pétersbourg, Kazan et Sotchi, des supporters venus des quatre coins du monde, une atmosphère amicale, bref la FIFA s’est dite totalement séduite par le niveau d’organisation de cette Coupe des Confédérations. Plus important encore, ce sont les supporters qui sont ravis. Qu’ils soient Mexicains, Chiliens, Camerounais, Allemands ou Portugais, tous sont d’avis que l’accueil réservé par la Russie est au top. Beaucoup avouent aussi qu’ils ne s’imaginaient pas voir une telle Russie, bien à l’opposé de ce qu’ils lisaient ou entendaient dans les médias mainstream.

Anecdote révélatrice: Au moment même où l’entraîneur et les joueurs de l’équipe de Nouvelle-Zélande (champion d’Océanie), les «All Whites» (par opposition aux All Blacks du rugby), vantaient l’accueil et l’organisation assurés par la Russie, certains analystes sportifs de ce pays ne manquaient pas de critiquer à haute voix le fait que c’est la Russie qui accueillait la Coupe des Confédérations 2017 et la Coupe du Monde 2018. Fait majeur à noter: les critiques venaient de la part de ceux qui n’ont jamais mis les pieds en Russie.

Une chose est néanmoins certaine: les instigateurs des campagnes russophobes peuvent continuer à dénigrer le pays tant qu’ils le souhaitent, la Russie est un pays ouvert qui permet à chacun de venir se forger sa propre opinion. C’est le principal message à retenir. Évidemment, le fait que l’hystérie monte en flèche est compréhensible. Malgré toutes les attaques politiques, économiques ou informationnelles visant la Russie, celle-ci semble se renforcer à chaque offensive.

Bien sûr, le peuple multiethnique de Russie y est pour beaucoup. Depuis l’éclatement de l’URSS, la Russie n’a probablement jamais été aussi unie dans toute sa diversité ethnique, culturelle, religieuse. Les provocations se poursuivent, la Russie, elle, continue d’avancer. On se souvient tous des campagnes antirusses à la veille des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi 2014. Pourtant, et de l’aveu de nombreux experts sportifs internationaux, ce furent probablement les meilleurs JO d’hiver de l’histoire.

L’année prochaine, la Russie accueillera le principal événement footballistique de la planète. Certaines élites occidentales, notamment anglo-saxonnes, ont pourtant tout fait pour arracher à tout prix l’organisation de cet événement à la Russie. Campagnes mensongères, accusations sans fondement, mais rien n’y a fait, la compétition aura bel et bien lieu en territoire russe.

La raison de cet acharnement à la veille de ce grand événement? Au-delà de la russophobie classique, il s’agit ni plus ni moins de la volonté d’empêcher à tout prix à la Russie de montrer tout son potentiel et ses capacités. De montrer ce nouveau visage, n’ayant plus rien à avoir avec celui des sombres et libérales années 1990, tellement vantées par l’Occident politique. Ce visage apprécié par la grande majorité des citoyens russes et qui séduit aussi de plus en plus de personnes dans le monde. Il ne faut pas chercher plus loin la raison des campagnes russophobes menées à ce jour.

Plus de gens verront cette nouvelle Russie qui s’est relevée et la compareront avec «l’image» propagée par leurs hommes politiques et leurs médias, plus on aura de partisans du monde multipolaire —la peur par excellence des élites politico-médiatiques occidentales et affiliées.

La multipolarité est un processus en cours, il n’y aura pas de retour en arrière. Ceux qui l’ont compris font (ou en feront) partie intégrante. Ceux qui s’obstineront à vivre dans une réalité dépassée et surtout à tenter de forcer d’autres peuples à en faire autant ne feront que s’isoler. C’était peut-être inimaginable en 1992. C’est plus qu’imaginable aujourd’hui.

https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201706211031932094-propagande-russophobe-coupe-confederations/

Mikhail Gamandiy-Egorov

Incapable d’écarter la Russie des JO, l’Occident se venge sur les paralympiens

Jeux paralympiques

Le feuilleton géopolitique & sport continue. L’Occident, et en particulier sa partie anglo-saxonne, a montré une fois de plus son vrai visage honteux et hypocrite.

Alors que la Russie célèbre le retour de ses sportifs des JO de Rio où ils ont très globalement brillé, les élites occidentales se vengent désormais sur les sportifs handicapés russes qui devaient prendre part aux Jeux paralympiques à partir du 7 septembre prochain, également à Rio.

Pourquoi anglo-saxonne? Car comme par hasard ce sont les structures dirigées par des Britanniques qui adoptent les mesures les plus russophobes. Après l’IAAF dirigé par un russophobe engagé, un certain Sebastian Coe, c’est désormais le Comité international paralympique qui s’engage dans la folie anti-russe, avec à sa tête « sir » Philip Craven, un autre représentant britannique.

Le plus terrible dans cette mascarade est qu’à aucun moment les sportifs paralympiens russes n’ont été mêlés à un quelconque scandale de dopage. Plus que cela, le Comité paralympique russe a déclaré maintes fois que tous les sportifs russes sont prêts à passer autant de contrôles anti-dopage qu’il le faudra, du moment que cela est nécessaire pour prouver leur propreté. La Russie a même proposé un contrôle individuel pour chaque sportif devant prendre part aux Jeux paralympiques. Rien n’y fait connaissant les intérêts largement extra-sportifs et l’hystérie collective occidentale anti-russe que l’on observe depuis une longue période, il fallait donc s’y attendre d’en arriver là. Si le CIO a refusé de se joindre en intégralité aux pressions exercées par des forces non-sportives afin de faire disqualifier la Russie, sir Craven a évidemment choisi la ligne anglo-saxonne profondément russophobe à l’instar de son compatriote Coe.

En parlant d’ailleurs de dopage, il serait fortement intéressant de contrôler massivement les sportifs US & britanniques, ayant participé aux derniers Jeux olympiques à Rio. Mais problème. Peut-on faire confiance à cet effet à l’Agence mondiale antidopage après les nombreuses contradictions dans ses déclarations? Il est à croire que non. Et même à la demande du Comité international olympique, ladite organisation n’a toujours pas été capable de présenter la moindre preuve de ses accusations visant la Russie. Et dans des accusations aussi sérieuses si cela ne restent que des paroles en l’air, alors autant se taire. Mais l’Occident ne peut plus se taire. Comme il ne peut plus reculer. En fait cette hystérie antirusse ressemble véritablement à l’agonie de tout un monde. Et puisque géopolitiquement les élites occidentales n’ont toujours pas été en mesure de stopper l’avancée du monde multipolaire, dans lequel la Russie joue un rôle de premier plan, alors ces mêmes élites se rabaissent au niveau de frapper des personnes handicapées, ayant fait face à d’énormes défis dans leur vie mais qui malgré tout n’ont pas baissé les bras et sont allés de l’avant. En passant les sportifs paralympiques russes se sont classés deuxièmes au tableau des médailles lors des Jeux paralympiques d’été 2012 à Londres et premiers lors de Jeux d’hiver 2014 de Sotchi.

Donc n’ayant pas été capables de punir intégralement les sportifs olympiens russes (se limitant à réduire considérablement la délégation de Russie), les criminels se vengent sur les paralympiens. La Russie doit en prendre note et agir en conséquence. De la même manière que la Russie ne pardonnera pas la disqualification ouvertement injuste et politisée de grands nombres de sportifs russes lors des JO, elle ne pardonnera pas non plus cette tentative ouvertement honteuse de frapper des sportifs handicapés, jamais liés au dopage.

Soyons francs jusqu’au bout. Qu’est ce qui pose problème aujourd’hui à ces dites élites de l’Occident? Ce qui véritablement pose problème c’est une Russie forte, déterminée à défendre la justice dans ce monde où il n’y a plus de place pour l’approche « les élus et les autres »… Une Russie qui défend l’approche de l’égalité (la vraie) pour tous. Une approche de plus en plus suivie et soutenue à divers endroits du monde.

Côté sport, ce qui pose problème ce sont ces sportifs russes victorieux et portant fièrement les couleurs de leur drapeau. Quant aux Coe, Craven et autres personnalités sans foi ni loi, ils finiront par répondre de leurs actions, soyez-en sûrs. Tout comme leurs commanditaires. D’ailleurs cela commence déjà. Car cette interférence géopolitique dans le sport agace déjà plus d’un membre au niveau ne serait-ce que du CIO. Ce qui pourrait déjà faire rejeter la candidature de la ville étasunienne de Los Angeles pour l’organisation des JO 2024, selon plusieurs membres du Comité international olympique. Eh oui, ceux qui se croyaient trop longtemps intouchables devront désormais apprendre à l’être, d’autant plus qu’ils ne souhaitent toujours pas reculer de leurs rêves de retour au diktat unipolaire. Un retour que l’on ne permettra pas. D’ici là qu’ils gardent en mémoire ces visages de paralympiens dont ils ont brisé le rêve, pour le simple fait qu’ils soient Russes…

Rien ne sera oublié, tout devra être payé. Nous ne sommes pas particulièrement rancuniers mais dans votre cas concret, élites de l’Occident, le pardon n’a pas de place.

https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201608231027412082-paralympiens-politique-russie/

Mikhail Gamandiy-Egorov

La Russie, grande vainqueure des JO de Rio, envers et contre tout

JO 2016 de Rio

Sous pression et pour des raisons ouvertement (géo)politiques, pourtant censées être totalement absentes dans le sport et surtout des valeurs olympiques, la Russie a été malgré tout véritablement au top. Retour sur un succès olympien évident.

D’abord parlons statistiques. La Russie termine quatrième au tableau des médailles, derrière les USA, le Royaume-Uni et la Chine, avec 56 médailles (19 en or, 18 d’argent, 19 de bronze). Mais puisque nous parlons statistiques, il serait juste d’en donner une autre: celle du nombre de sportifs participants par délégation, au moins au niveau du TOP 10 du classement des médailles. La Russie est arrivée à Rio avec 282 sportifs (ils étaient 436 lors des JO de Londres 2012). Les USA qui sont arrivés en tête du classement des médailles sont venus eux avec 555 sportifs.

Le Royaume-Uni, deuxième du classement, a fait venir 366 sportifs, représentés dans 25 disciplines. La Chine, troisième, est arrivée au Brésil avec une délégation de 412 sportifs. Maintenant parlons aussi des pays classés derrière la Russie: l’Allemagne (cinquième) venue avec 422 représentants, le Japon (sixième) avec 338 personnes, la France (septième) avec 396 sportifs, la Corée du Sud (huitième) — 204, l’Italie (neuvième) — 314 et enfin l’Australie (dixième) avec 421 sportifs. Constat évident: mis à part la Corée du Sud qui avait une délégation moins importante que la Russie (et plus de 2,5 fois moins de médailles), la Russie avait la délégation la plus réduite en termes de sportifs: 2 fois moins de sportifs que les USA, près de 1,5 fois moins que la Chine (troisième pour rappel) et la France (seulement septième au classement). Pourtant la Russie est arrivée malgré tout quatrième dans ce classement des médailles olympiques et il est aujourd’hui simplement évident que si les intérêts extra-sportifs et ouvertement géopolitiques anti-russes n’avaient pas fait leur entrée aux JO, la Russie aurait pu aisément prétendre à être dans le trio de tête. Les sportifs russes ont-ils donc prouvé leur incroyable efficacité? A vous de juger.

Les statistiques c’est bien mais ce n’est pas tout. L’exploit de la Russie est d’autant plus important lorsqu’on se souvient de la pression hors normes qui a été exercée sur la Russie avant même le début des Jeux olympiques. Sur le Comité olympique russe et surtout sur les sportifs eux-mêmes. On n’oublie pas que pratiquement jusqu’au début officiel des JO, l’incertitude quant à une éventuelle disqualification de toute l’équipe olympique russe planait dans l’air. Le tout « grâce » à certaines organisations qu’il serait certainement préférable de ne pas nommer (car ne le méritant pas) mais qui ont confirmé toute la politisation qui les caractérise.

Il faut tout de même saluer la décision responsable du Comité international olympique(CIO), ou en tout cas certains de ses membres qui ont refusé de se joindre à cette mascarade hystérique russophobe. Quoiqu’il en soit et on l’avait bien prédit: la Russie sous pression devient toujours plus forte. On avait bien annoncé avant même le début des JO que la Russie serait au top. Et elle l’a été.

Pendant ce temps le ridicule ne tue pas des organisations comme l’Association internationale des fédérations d’athlétisme, l’épreuve reine des Jeux olympiques et dans laquelle la Russie excelle toujours. La disqualification des athlètes russes (une seule a été autorisée à participer car elle vit aux USA) n’a fait que réduire l’intérêt de nombreux amateurs sportifs pour la simple et bonne raison que de nombreux athlètes russes étaient les favoris pour remporter le titre olympique ou au moins être sur le podium. Sans la légendaire et magnifique Yelena Isinbayeva (la grande star de toute compétition d’athlétisme avec le Jamaïcain Usain Bolt) et de loin la grande favorite pour remporter une fois encore le titre en saut à la perche féminin, sans Sergey Shubenkov (champion du monde en titre dans le 110 mètres haies), ou encore Lyukman Adams (champion du monde en salle du triple saut), et tellement d’autres athlètes russes, l’épreuve d’athlétisme était loin de susciter l’intérêt habituel. Et c’est aussi une victoire pour la Russie. Parallèlement à cela, tout le monde doit se souvenir de la situation très peu habituelle de favorisation non-voilée de l’équipe étasunienne. Rappel des faits: séries du relai féminin de 4X100 mètres, l’équipe des USA fait tomber le bâton lors d’une des transmissions entre coéquipières. Elles sont logiquement éliminées et ne devaient pas disputer la finale. Elles font appel. Un appel que l’IAAF valide en autorisant les étasuniennes à recourir seules… Le tout alors que l’on voit parfaitement sur la vidéo du moment que l’équipe étasunienne devait effectivement être éliminée , l’erreur étant purement technique et à la seule faute des athlètes US. Mais avec un britannique russophobe à la tête de l’IAAF, doit-on s’étonner? Aucunement. Simplement énième confirmation des intérêts servis.

Revenons à la Russie et à nos sportifs. Ce qui a été véritablement magnifique c’est la solidarité exprimée par les participants russes à tous ceux qui ont été injustement disqualifiées. On se souvient de la superbe équipe russe d’escrime qui a brillé et qui a dédié ses nombreuses victoires olympiques à tous les sportifs russes que les haineux de la Russie ont empêché de participer à cette grande fête du sport. On se souvient aussi de Hassan Khalmourzayev, champion olympique de judo (catégorie moins de 81 kg) qui a dédié sa victoire à sa famille, ses amis, son pays et à tous les sportifs russes injustement disqualifiés.

On sait aussi que désormais notre légendaire athlète Isinbayeva, multiple championne du monde et olympique, et qui tout au long de sa carrière n’a jamais été liée à une quelconque affaire de dopage, siègera à la commission des athlètes du CIO où elle a été élue haut la main. Et les bureaucrates russophobes seront désormais forcés de la voir et surtout de l’entendre. Car Yelena n’a pas oublié et ne pardonnera pas l’injustice qui lui a été faite, ainsi qu’à tous les autres sportifs russes. Nous ne pardonnerons pas nous aussi. Quant à tous nos sportifs ayant brillamment représenté leurs pays aux JO de Rio, nous disons simplement bravo et merci! Ce qui ne tue pas rend plus fort dit-on, dans le cas de la Russie cela est particulièrement vrai. Quant aux ennemis haineux de la Russie le message est lui aussi relativement simple: continuez à mettre votre pression autant que vous le souhaitez, nous on continuera à remporter des victoires. Dans le sport comme dans tellement d’autres domaines. Les jaloux n’ont qu’à maigrir.

https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201608221027394324-jeux-olympiques-russie/

Mikhail Gamandiy-Egorov

L’équipe olympique russe s’envole pour Rio avec le sourire

L’équipe olympique russe s’envole pour Rio avec le sourire

Si il y a bien une chose que les élites occidentales n’arrivent toujours pas à cerner, c’est que plus la Russie est sous pression, plus elle se renforce.

En réalité, il faut tout de même avouer que les élites occidentales nous rendent d’une certaine manière service. Tous leurs plans de pression sur la Russie: sanctions économiques, pression sur les diplomates russes en poste à l’étranger, même le sport et les valeurs olympiques n’ont pas été épargnés, ne font au final qu’unifier encore plus solidement la nation russe dans sa diversité ethnique et religieuse, et accélèrent un développement d’un certain nombre de secteurs importants.

En parlant de sport, peu de gens aux quatre coins du monde ont cru à la propagande ayant visée les sportifs russes. « Système étatique de dopage », « le FSB derrière le dopage à grande échelle en Russie », etc… etc… titraient les principaux tabloïdes mainstrimois. Plus que cela, ces mêmes médias du mainstream occidental appelaient ouvertement à la disqualification de toute l’équipe olympique russe. Tout en oubliant toujours de publier les preuves véritables d’un quelconque système de dopage à grande échelle en Russie. L’hystérie était palpable. Le quotidien britannique The Times a carrément envoyé une lettre au Comité internationale olympique (CIO) « exigeant d’interdire à toute l’équipe russe de participer aux JO », lettre signée par le journaliste sportif en chef du quotidien. Soit ledit personnage est toujours enragé que la Coupe du monde de football 2018 aura lieu en Russie, et non pas en Angleterre, soit c’est à cause des 200 fans russes ayant fait reculé plus de 1000 hooligans anglais à Marseille lors du dernier Euro de football en France, mais en tout cas il s’est sérieusement donné l’air d’un fonctionnaire politique plutôt que d’un journaliste.

D’autres « médias » britanniques, comme Daily Mail ou The Sun, avaient carrément annoncé la disqualification « confirmée » de toute l’équipe olympique russe des Jeux de Rio, citant « des sources sûres ». Ils auront droit à une douche bien froide lorsque le CIO annoncera que l’équipe russe ne sera pas bannie des JO en donnant la prise de décision à chaque fédération sportive pour la participation ou non de tel ou tel sportif, créant par la même occasion un degré de haine et d’hystérie encore plus énorme de la part de ces mêmes médias.

Aux dernières nouvelles, plus de 250 sportifs russes ont déjà reçu le feu vert pour participer aux Jeux olympiques. Un chiffre non des moindres. Et ce malgré toutes les tentatives occidentales au plus haut niveau afin de faire disqualifier la Russie, le tout accompagné par une campagne médiatique encore plus russophobe que celles auxquelles on avait droit durant la guerre froide. Mais en analysant l’opinion publique internationale, y compris des pays occidentaux, on arrive à une conclusion évidente: une fois de plus la campagne ouvertement russophobe et les décisions clairement politiquement motivées, cette fois-ci allant jusqu’au sport, n’ont pas convaincu. Personne n’est désormais dupe des buts recherchés par les instigateurs de toute cette haine anti-russe.

Pour revenir à ce qui a été dit au début. Tout au long de l’histoire, la Russie devenait plus forte et unie sous pression extérieure. Donc merci aux ennemis de la Russie, qui maladroitement et indirectement (car évidemment leurs espoirs étaient tout autres) n’ont fait que donner un nouvel élan à notre pays, un élan très important.

Quant au sport, nous avons désormais une preuve supplémentaire que la politique internationale et la géopolitique font partie intégrante de certaines grandes structures sportives internationales. Et la pression politique et économique occidentale sur la Russie pour la punir de sa politique indépendante et souveraine, et n’ayant toujours pas donné les résultats escomptés par les instigateurs, en arrive maintenant au sport et aux valeurs olympiques censés pourtant être séparés des intérêts politiques. Quoiqu’il en soit, les sportifs russes se sont envolés pour Rio avec le sourire et avec la ferme détermination de gagner non seulement pour eux-mêmes et leur pays, mais aussi pour tous ceux ayant été injustement disqualifiés. On se rappelle que l’équipe russe d’athlétisme a été pratiquement toute disqualifiée (une seule athlète russe a été admise), y compris la légendaire Yelena Isinbayeva, multiple championne du monde et olympique du saut à la perche, et qui pourtant n’a jamais été contrôlée positive à un quelconque dopage tout au long de sa carrière. Hier, cette femme forte et courageuse s’est laissé aller à quelques larmes avant de retrouver le sourire et appeler tous les sportifs russes à donner encore plus d’eux-mêmes durant les JO. Ce genre de chose ne s’oublie pas. Pas de doute donc qu’une fois de plus injustement sous pression, la Russie sera au top.

https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201607281027052107-russie-jo-2016-rio-equipe-olympique/

Mikhail Gamandiy-Egorov

Euro 2016 : mauvaise foi des médias une fois encore

Supporters ont mis le centre de Marseille dans un état épouvantable

Vraisemblablement la politique n’en finira pas de rentrer dans le sport (d’autant plus lorsqu’il s’agit de la haine pure et simple envers la Russie). Le tout accompagné d’une mauvaise foi sans limites des médias occidentaux.

Pendant que les milliers de hooligans anglais n’en reviennent toujours pas de leur humiliation par les supporters ultras russes à Marseille, la haine contre la Russie atteint de nouveau le summum. Et pas seulement côté anglais. Exemple sur France 24.

D’abord n’est-ce pas ces mêmes médias qui nous annonçaient il y a quelques jours que les hooligans anglais venus en masse dans la cité phocéenne, avaient créé des troubles et actes de vandalisme à différents endroits de la ville, qu’ils avaient attaqué les forces de l’ordre et les habitants marseillais? La ville de Marseille était tout simplement saccagée. Les supporters russes sont arrivés plus tard et c’est alors que les affrontements anglo-russes ont commencé lors desquels environ 150 Russes ont fait reculer plus de 1000 hooligans d’Angleterre.

Hier, on pouvait voir une intervention de la présentatrice Vanessa Burggraf sur France 24 qui annonçait sans vergogne que la différence entre les hooligans russes et anglais, c’est que les premiers font tous « partie de l’extrême-droite » alors que dans le cas anglais, il s’agit surtout « d’une tradition hooligan sans visée politique ». Certes, parmi les ultras russes on trouve des membres nationalistes, parfois ultra-nationalistes. Il faut se le dire. Tout en sachant que les ultras représentent une minorité évidente au sein des supporters russes. Mais tout le reste n’est que mensonge. Déjà mis à part le fait que la plupart des hooligans anglais ont toujours été liés à l’extrême-droite anglaise et notamment au mouvement skinhead, ce qui échappe vraisemblablement à notre « brave » journaliste française, mais d’autre part il y a surtout d’autres points:

— est-ce les supporters russes qui ont mis pratiquement tout le centre de Marseille dans un état épouvantable, et ce deux jours durant?

— est-ce que c’est les supporters russes qui ont jeté des bouteilles dans la fenêtre d’une maison marseillaise où était arboré le drapeau turc?— est-ce les supporters russes qui ont attaqué un jeune garçon algérien avec son père pour leur arracher le drapeau de l’Algérie et proférer des insultes racistes?

— est-ce que les supporters russes ont été remarqués ne serait-ce que dans une attaque à caractère raciste sur Marseille? Pas à notre connaissance. Totalement à l’inverse des « braves et durs » hooligans anglais qui le faisaient à leur habitude mais ayant reçu une forte résistance des supporters ultras russes.

Pour finir et connaissant la composition multiculturelle de la ville de Marseille, comment ça s’est fait que nombre d’habitants locaux ont pris fait et cause pour les supporters russes (considérés pourtant par certains tellement « extrémistes ») et non pas en faveur des hooligans outre-Manche? Tout est là.Le monde tourne mais il y aura toujours des propagandistes propageant leur haine gratuite et qui en retour amène la haine de l’Occident. Un énième exemple de médias dits « libres, démocratiques et objectifs » et pourtant tellement loin des valeurs qu’ils disent représenter.

On vient de l’apprendre: la Russie est disqualifiée avec sursis de l’Euro 2016. En cas de « récidives », elle risque de quitter la compétition. Quant à l’Angleterre, les menaces de l’UEFA qui pesaient sur elle quant à une sanction similaire n’ont tout simplement pas été confirmées. Et ce après que les hooligans anglais aient mis Marseille dans un état plus que déplorable et selon les témoignages de nombreuses personnes ont dès le départ provoqué les dites violences… Sans oublier la façon dont l’hymne russe ait été sifflé juste avant le début du match au stade Vélodrome, toujours par les mêmes: autre violation évidente. Après cela, on reste bien dans le sport? Sans oublier une fois de plus l’hypocrisie tellement caractéristique des élites occidentales.

https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201606151025854505-euro-2016-medias-occident/

https://fr.sputniknews.com/authors/mikhail_gamandiy_egorov/