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Crimes de guerre dans le Donbass: la responsabilité de Kiev évidente

Au moment où le régime kiévien active les préparations en vue d’une fort possible nouvelle agression à grande échelle contre le Donbass, les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk continuent de réunir toutes les preuves des massacres à l’encontre des civils commis par l’armée ukrainienne et les bataillons punitifs d’obédience néonazie.

Plus d’un millier de sépultures anonymes des victimes de l’agression ukrainienne dans le Donbass se trouvent aujourd’hui sur le territoire contrôlé par Kiev. Les premiers résultats des travaux de la commission mixte des républiques autoproclamées du Donbass (RPD et RPL) sur la recherche des personnes disparues ont été annoncés lors de la conférence «Mémoire brûlée du Donbass: crimes de guerre de l’armée ukrainienne et nouvelles données sur les massacres de la population civile».

Depuis l’été et jusqu’à aujourd’hui, une recherche active se poursuit des victimes des agissements de l’armée ukrainienne et des bataillons punitifs extrémistes néonazis – aussi bien du côté de Donetsk, que de Lougansk. Ce travail se fait notamment dans le cadre d’exhumations et de recherche de charniers de civils. A cet effet, une structure spéciale a été mise en place, qui comprend des représentants des deux républiques autoproclamées, des enquêteurs, des équipes de recherche, ainsi que des experts médico-légaux.

L’ampleur et la complexité des tâches n’ont pas affecté le rythme des travaux de la commission. Outre la recherche de nombreux charniers éparpillés sur tout le territoire des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, ainsi que l’exhumation, se déroulent également des procédures complexes d’identification des victimes civiles, des enquêtes approfondies des circonstances de leur mort, la collecte et l’analyse comparative des tests ADN, et la poursuite des recherches des personnes portées disparues. En parallèle, une base unifiée des disparus et de leurs proches est en cours de création. Après identification et documentation des circonstances des décès, les restes des civils tués par l’agression ukrainienne seront remis à leurs proches pour être inhumés.

Il est à noter que les leaderships des républiques populaires autoproclamées du Donbass prennent toutes les mesures nécessaires pour que la justice internationale puisse être interpellée face aux agissements criminels du régime de Kiev vis-à-vis de la population civile. A Donetsk, comme à Lougansk, le mot d’ordre est le même: l’Ukraine devra répondre pour ses crimes contre les civils.

Ceci étant dit et lorsqu’on observe les attaques politico-médiatiques coordonnées qui émanent de Kiev, mais également de ses alliés occidentaux, il est à croire que la justice réclamée par les responsables et les habitants du Donbass aura de très nombreux obstacles sur son chemin. Tout porte aujourd’hui à croire que les accusations portées par Washington et nombre de régimes occidentaux à l’encontre d’une prétendue «agression» russe qui viserait l’Ukraine ne cherchent qu’à tenter de voiler la véritable agression qui se prépare à grande échelle contre le Donbass et ses habitants – par les forces ukrainiennes et leurs alliés otanesques.

Une chose demeure néanmoins sûre. Si ce dernier scénario se confirmera – la justice se fera alors d’elle-même. Car faut-il le rappeler – l’opposition aux agissements kiéviens et de ses parrains occidentaux est loin de se limiter aux républiques populaires autoproclamées du Donbass. Autre rappel: en août 2008, un autre régime pro-occidental soutenu par l’OTAN avait tenté d’écraser par la force les populations civiles d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie. Tout le monde connait le résultat qui s’en est suivi. Que l’establishment occidental en prenne bonne note avant de cautionner une quelconque nouvelle agression du régime assujetti kiévien.

Mikhail Gamandiy-Egorov

http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=3374

https://t.me/axe_afrique_russie/298

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L’Ossétie du Sud organisera un référendum sur l’adhésion à la Russie

Les drapeaux de l’Ossétie du Sud et de la Russie

Les autorités sud-ossètes ont annoncé l’organisation d’un référendum sur l’adhésion à la Fédération de Russie. Le référendum est prévu pour 2017.

Il fallait s’y attendre. La République d’Ossétie du Sud revient à la question du rattachement à la Russie. Les habitants de la république devront prendre cette décision courant 2017. A noter que la « république-sœur » d’Ossétie du Nord fait partie intégrante de la Russie. Plus que cela, le peuple ossète fait certainement partie des peuples les plus patriotes composant l’Etat russe, aussi bien en tenant compte de l’histoire récente et plus ancienne. Il est logique qu’un même peuple puisse se rejoindre. 

Pour rappel, l’Ossétie du Sud était de facto indépendante depuis l’éclatement de l’URSS car ayant refusé de faire partie de la Géorgie post-soviétique. On se souvient aussi d’août 2008, lorsqu’en pleins Jeux Olympiques d’été de Pékin, l’ex-président géorgien pro-US Saakachvili (aujourd’hui gouverneur en Ukraine de la région d’Odessa…) lance une opération génocidaire contre Tskhinval, la capitale sud-ossète, en tuant par la même occasion plusieurs représentants des forces de maintien de la paix de la CEI et en massacrant de nombreux civils. La Russie interviendra et sauvera le peuple sud-ossète du génocide pur et simple, longuement préparé depuis Washington et Tbilissi. Et reconnaitra par la suite l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie (autre république ayant refusé de faire partie de la Géorgie suite à l’éclatement de l’Union soviétique).

Depuis pour les Ossètes du Sud, la réunification avec les Ossètes du Nord et donc avec la Russie est inévitable, selon leurs propres aveux. Evidemment cela ne plait guère à Washington qui a d’ores et déjà déclaré que les USA ne reconnaitront pas les résultats du référendum sud-ossète. La réponse d’Alexey Pouchkov, le président du Comité de la Douma (chambre basse du Parlement russe) pour les affaires internationales, ne s’est pas faite attendre elle aussi: « L’opinion des Etats-Unis sur le référendum en Ossétie du Sud n’a aucune importance ». 

Comme quoi, les USA et leurs satellites ayant organisé l’arrachement pur et simple du berceau historique de la Serbie en la qualité du Kosovo, pour y faire l’une des plus grandes bases de l’OTAN en Europe et dans le monde, et ce sans aucun référendum, juste sur la base d’une « décision » de personnes vraisemblablement responsables d’exactions sur les civils, notamment de trafic d’êtres et d’organes humains, reconvertis en « politiciens » fréquentables pour Washington et Bruxelles, n’apprécient évidemment guère lorsqu’ils ont en face l’expression d’une volonté populaire véritable et démocratique, d’autant plus allant à l’encontre de leurs intérêts géopolitiques.

Mais il faudra bien s’y faire car le monde multipolaire continuera de s’imposer et ce malgré les nouveaux défis qui lui sont lancés par ceux refusant ardemment la nouvelle réalité. Pour revenir à l’Ossétie du Sud, il faut de toute façon se rappeler que les Sud-Ossètes ont déjà pris leur destin en main en 1992 lorsqu’ils ont obtenu de facto leur indépendance. Puis une seconde fois en août 2008 lorsqu’ils ont dû faire face à la tentative d’éradication de leur peuple et de leur république. Désormais en 2017, ils auront l’occasion de prendre la décision historique de se rallier à leurs frères du nord, en la qualité des Nord-Ossètes et des citoyens de Russie en général.

Plusieurs de mes amis et lecteurs souhaitaient avoir mon avis sur les raison d’une « avancée » vers l’objectivité de certains médias du mainstream, notamment vis-à-vis de l’Ukraine et de la Syrie. Le voici.

http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20160224/1022032651/medias-russie-abkhazie-gorgie-information.html