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La liberté de la presse à l’occidentale en déclin, selon un média chinois

Dans une tribune, le rédacteur en chef du quotidien chinois Global Times revient sur les nombreux problèmes caractérisant les médias occidentaux. Instruments d’attaques géopolitiques, ne contribuant aucunement à promouvoir la paix mondiale, et bien souvent ne représentant que les intérêts de cercles limités – telles en sont les quelques caractéristiques attribuées.

Après l’éditorial mettant en avant les nombreux problèmes des systèmes politiques occidentaux, cette nouvelle tribune de l’important quotidien chinois diffusant en langues chinoise et anglaise, est dédiée quant à elle au cas fort particulier des médias occidentaux, communément appelés mainstream. La tribune est signée par Hu Xijin – rédacteur en chef du Global Times.  

Dans cet éditorial, publié en lien avec la Journée mondiale de la liberté de la presse, Global Times mentionne plusieurs points essentiels. Pour l’auteur, en Occident la liberté de la presse est entièrement définie dans le cadre du système politique occidental, en négligeant ouvertement la réalité sociale de nombreux pays en développement. Ce qui a conduit à une divergence idéologique significative entre les pays en développement et l’Occident, USA à sa tête. Cette différence est exacerbée par les attaques géopolitiques occidentales contre les autres. En conséquence, les conditions politiques qui auraient pu aider les parties à surmonter leur différence – ont perdu du terrain, les conflits idéologiques s’intensifiant quant à eux de plus en plus.

Le rédacteur en chef du quotidien chinois fait également référence aux liens existants entre les dits médias et les puissants cercles d’influence auxquels ils sont liés: «La liberté de la presse à l’occidentale se forme dans le cadre d’un système multipartite, soumis aux capitaux et groupes puissants. Un environnement politique similaire n’existe pas dans des pays comme la Chine…».

Par ailleurs, pour Hu Xijin, le mythe de la liberté de la presse à l’occidentale a depuis longtemps été brisé. Du point de vue de la Chine, l’influence de l’opinion publique occidentale sur les décisions des gouvernements occidentaux s’est estompée, rapidement. Une telle opinion équivaut presque à être inutile si elle ne peut pas être utilisée comme influence sur les choix des électeurs. Pendant ce temps, Global Times note que les médias occidentaux perdent progressivement la confiance justement des votants. En rappelant à ce titre que l’ex-président US Donald Trump méprisait les médias étasuniens pour cette raison.

Un point très important mentionné dans cette tribune, n’est autre que le fait que les médias occidentaux n’ont pratiquement rien fait pour stopper les «fausses guerres» sur notre planète – faisant ainsi référence à toutes les guerres sous couvert humanitaire lancées par l’Occident dans des objectifs si lointains des bonnes intentions déclarées. Des guerres et agressions si souvent justifiées par le mainstream médiatique occidental.

En ce sens, il serait certainement juste d’ajouter que non seulement les dits médias n’ont rien fait pour arrêter ces guerres sales – mais étaient des complices par «excellence» des initiateurs de ces conflits, agressions et déstabilisations en tout genre d’Etats souverains. C’est d’ailleurs l’une des principales raisons du manque de confiance sans précédent vis-à-vis de ces médias aussi bien de la part de l’écrasante majorité de l’humanité – non occidentale – que de la part d’une partie importante des citoyens occidentaux.

Pour Global Times, au-delà des guerres, ces médias de l’Occident n’ont en outre pas contribué à éduquer les gens pour lutter efficacement contre les crises de santé publique telles que la pandémie du Covid-19.

Hu Xijin rajoute plusieurs autres points de grande importance: «la liberté de la presse à l’occidentale devient un moyen facile d’acquérir un statut social. En fomentant la nouvelle guerre froide, les médias US et du reste de l’Occident ont joué le rôle de destructeur de la paix mondiale. Dans le domaine des relations internationales, ces médias sont désormais complètement transformés en un outil pour les élites politiques occidentales afin d’attiser la compétition ou la rivalité géopolitique, allant à l’encontre de la justice et de la moralité de l’humanité. Ils ont approuvé les politiques extrêmes des politiciens et ont constamment sapé la paix mondiale. La liberté de la presse des médias prétendument indépendants ne devrait pas être ainsi».

L’auteur note également que la société chinoise est pleinement consciente qu’il y a de la place pour de l’amélioration dans le but de perfectionner le système de la presse et de l’information de la Chine. Cependant, les Etats-Unis et l’Occident n’admettront pas que leur système médiatique a des problèmes sérieux. Ils se livrent à une sorte d’estime de soi ridicule, se faisant des illusions (ou peut-être faudrait-il dire en faisant semblant d’en avoir) sur le fait que leur système de nouvelles et d’information est le plus avancé au monde. Et, certains radicaux occidentaux ont militarisé le concept de la liberté de la presse dans le but de brouiller l’eau et ainsi atteindre leurs objectifs géopolitiques. Ces soi-disant élites politiques et médiatiques occidentales sont, en fait, très superficielles et égoïstes.

En concluant qu’actuellement les Chinois profitent de leurs cinq jours de vacances du 1er mai, se prélassant dans une prospérité et une liberté sans précédent. Mais, un certain nombre de médias occidentaux continuent chaque jour à pinailler la Chine, refusant d’admettre les inconvénients et les problèmes systémiques de l’Occident en utilisant la Chine comme miroir. Ainsi, nous pouvons voir à quel point le système occidental de l’information est en décomposition.

De notre côté, nous ne pouvons que rajouter que si les caractéristiques données par le rédacteur en chef de Global Times sont très justes, il convient d’insister encore une fois que les outils de promotion des intérêts géopolitiques et géoéconomiques de l’establishment occidental, allant jusqu’à justifier sans le moindre remord des agressions ayant emporté des centaines de milliers de vies humaines à divers endroits du monde, ne sont pas simplement le fruit d’illusions sur leur prétendu exceptionnalisme, mais bel et bien un choix pleinement assumé de ces crimes. Et la perte évidente d’influence de ces médias maintrimois au niveau mondial n’est que leur résultat de cette complicité dans le cadre des crimes commis à l’échelle planétaire.

Mikhail Gamandiy-Egorov

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Les solutions internationales pour faire libérer Julian Assange

Alors que le cybermilitant australien Julian Assange continue d’être détenu en Grande-Bretagne, dans l’arbitraire le plus total le visant, deux orientations paraissent primordiales dans cette situation. D’une part – l’hypocrisie une fois de plus fortement caractéristique de l’establishment occidental et son deux poids deux mesures au summum. De l’autre – les instruments nécessaires en vue de le faire libérer. Ainsi que d’autres.

Les années passent mais peu de choses semblent pour le moment évoluer dans le dossier de Julian Assange – dont le seul crime fut d’avoir ouvert les yeux au monde sur plusieurs dossiers internationaux, y compris liés aux crimes de guerre commis par un certain nombre de pays. Souvent occidentaux. Après avoir passé un long moment au sein d’une pièce de l’ambassade d’Equateur à Londres où il avait trouvé refuge face aux traques des élites anglo-saxonnes, depuis la fin de la présidence du progressiste et souverainiste Rafal Correa, son destin est encore plus incertain face à l’emprisonnement dont rien pour le moment n’annonce la fin, sans oublier ses problèmes de santé.

Evidemment, aucune dose de solidarité envers Assange n’a été, et ne sera, visible du côté des élites occidentales – préférant jouer aux défenseurs d’activistes bien souvent extrémistes, mais dont le mérite principal est leur partenariat avec ces mêmes élites en vue de déstabiliser les Etats se trouvant dans le viseur de l’Occident. Et cela malgré le fait qu’Assange est lui-même citoyen d’un pays occidental.

La mobilisation populaire en sa faveur, y compris dans nombre de pays occidentaux, a permis d’éviter, du moins pour le moment, le pire scénario possible, à savoir son extradition de la perfide Albion vers les USA – pays qui lui en veut le plus pour avoir dévoilé au monde entier les documents classifiés sur les crimes commis par ce pays à divers endroits du monde, notamment en Irak. Pour autant, Washington continue à vouloir à tout prix obtenir cette fameuse extradition. A noter qu’Assange risque en terre US une peine de 175 ans – en d’autres termes la perpétuité.

Il serait donc aujourd’hui plus que jamais important de se pencher sur des solutions qui devraient compléter la mobilisation internationale en faveur de la libération de Julian Assange. Parmi ces solutions, on pourrait citer la création d’une coalition internationale d’Etats réclamant sa libération immédiate, y compris au niveau onusien. Ceci étant dit, et connaissant le mépris des élites occidentales pour le droit international – surtout lorsqu’il va à l’encontre de leurs intérêts – il n’est pas surprenant que cela ne soit suffisant.

Mais peut-être qu’au sein de cette coalition, un mécanisme de travail devrait être mis en place afin de coordonner ensemble les arrestations d’éléments déstabilisateurs, travaillant pour le compte des intérêts occidentaux dans les pays concernés. Aussi bien locaux qu’étrangers. Et ce de l’Eurasie jusqu’au Moyen-Orient, d’Afrique jusqu’en Amérique latine. Y compris en vue de les échanger avec les personnes emprisonnées aux Etats-Unis et dans d’autres pays occidentaux. Oui, peut-être que le temps de mesures plus radicales est bel et bien venu. D’autant plus et après tout Washington ne se gêne guère de kidnapper des citoyens étrangers dans des pays tiers se trouvant sous son emprise, en les ramenant de force aux USA. Parmi eux, des spécialistes de divers domaines, notamment des informaticiens qui subissent un chantage pur et simple: soit vous collaborez avec nous et pourrez mener une vie plus ou moins acceptable sur le sol étasunien (après avoir été kidnappés à l’étranger, rappelons-le), soit vous allez pourrir dans nos prisons.

Les mesures de riposte donc, aussi bien en vue de mettre la pression pour la libération d’Assange et des citoyens de pays concernés par les agressions occidentales, seraient donc plus que les bienvenues. Sachant d’ailleurs quelle hystérie cela crée au sein de ces mêmes élites occidentales. Que ce soit lorsque leurs citoyens soient arrêtés, sans kidnapping – simplement dans le pays visé par l’espionnage ou la déstabilisation. Ou encore lorsqu’il s’agit de leurs agents locaux – notamment les pseudo-activistes.

Une chose est sûre. L’Occident politique, dans toute l’hypocrisie et l’arrogance qui le caractérisent, ne comprend qu’un seul langage – celui de la réciprocité. Mais le plus important dans ces mesures tout à fait réalisables, ce n’est pas tant la possibilité de nuire aux intérêts occidentaux par la réciprocité, mais surtout de rendre justice aux victimes de l’arbitraire occidental – dont le seul «crime» est d’avoir défié le système néocolonial, raciste, hypocrite et arrogant de l’Occident. A méditer.

Mikhail Gamandiy-Egorov

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Communiqué officiel de l’agence de presse Observateur Continental

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