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Donbass & Ukraine: aucune chance pour la réconciliation

Le régime kiévien semble incapable de comprendre que toute éventualité de pouvoir récupérer par la force les républiques populaires autoproclamées du Donbass est vouée à l’échec non seulement du point de vue des capacités de résistance des dites républiques, mais également et peut-être surtout au vue du rejet de cette idée par la large partie de la population concernée.

Une chose semble aujourd’hui assez sûre dans les agissements kiéviens, c’est que la population du Donbass est presque ouvertement considérée comme une cible à abattre, au même titre que les forces armées des Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk (RPD, RPL).

Le rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), dont les principaux points ont été d’ailleurs relayés par Observateur Continental en dit long sur les véritables motivations de l’Ukraine dans sa version actuelle.

Au-delà de continuer à viser les infrastructures civiles, allant de sites d’approvisionnement en électricité jusqu’aux établissements scolaires, la population elle-même du Donbass continue de représenter tout simplement une cible pour l’armée ukrainienne et les nombreux bataillons punitifs d’obédience néo-nazie. Femmes, enfants, personnes âgées – personne n’est épargnée des crimes commis par le régime de Kiev.

D’ailleurs, le projet de loi ukrainien sur «la période de transition» pour le Donbass (évidemment dans le cas où il serait repris par Kiev) en dit long sur le calvaire que voudrait faire endurer le pouvoir ukrainien à la population des républiques populaires de l’ex-Est ukrainien. En d’autres termes – toute la population du Donbass risque de devenir la cible d’une campagne de représailles pour «collaboration» avec l’ennemi. Ce qui équivaut à dire que tous ceux qui ont refusé de reconnaitre le coup d’Etat de 2014 en Ukraine sont considérés comme des ennemis dudit Etat et seront, d’une façon ou d’une autre, poursuivis.

Il devient aujourd’hui assez évident que le régime kiévien ne recherche aucune réconciliation, d’aucune nature que ce soit, avec les habitants qu’il souhaite «retrouver». Ce qu’il souhaite par contre c’est d’anéantir toute liberté de pensée qui va en opposition avec la politique pro-occidentale de ce régime post-Maïdan et des mouvements néonazis qui ont un pouvoir dans les rues des villes ukrainiennes toujours aussi important – et dont on ne trouvera probablement pas d’équivalent à d’autres endroits du monde.

Dans ces conditions – tout retour, sous quelque forme que ce soit des républiques autoproclamées du Donbass au sein de l’Etat ukrainien (si on peut encore parler d’Etat) relève de l’impossible. L’Ukraine pro-occidentale ne souhaite pas, comme certains pays dans le monde l’ont fait en période de conflit ou post-conflit, chercher la réconciliation nationale. Ce qu’elle veut, et peut-être aussi et surtout ses mentors occidentaux ayant des pouvoirs décisionnels qui ne sont plus à présenter, c’est l’anéantissement pur et simple de ces républiques. Et si nécessaire – de la population qui y vit.

Ce que ces personnages, qui seront évidemment passagers car l’Ukraine saura retrouver la voie de la raison à un moment ou un autre, oublient – c’est que la capacité de résistance du Donbass n’est plus à présenter elle aussi. Et si ce n’est pas en 2014, 2015 ou 2016 que cette résistance ait pu être brisée, ce ne sera certainement pas aujourd’hui ou dans un avenir quelconque. La meilleure chose par contre que peuvent déjà entrevoir les citoyens ukrainiens – c’est de se préparer à la période post-marasme de leur pays. Un pays pour rappel devenu l’un des deux plus pauvres d’Europe. Avec pas moins de 4,5 millions de migrants ukrainiens se trouvant en dehors des frontières de leur pays – sur une population totale d’un peu plus de 40 millions d’habitants.

Le régime kiévien joue également avec le feu sur un autre aspect, et non des moindres. Si les voix dissidentes ont été effectivement écrasées dans certaines régions ukrainiennes où les sentiments anti-Maïdan étaient largement répandus, ce n’est pas une raison pour croire qu’elles ne puissent pas être ravivées. Surtout si une contre-offensive des républiques du Donbass devait avoir lieu face à une quelconque nouvelle tentative d’agression. Avec tout ce que cela implique.

Mikhail Gamandiy-Egorov

http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=3275

https://t.me/axe_afrique_russie/272

https://web.facebook.com/mikhail.egorov.5/posts/10224689760084716

Crimée de nouveau russe : deux ans déjà

Célébration de l'anniversaire du retour de la Crimée

Le temps passe vite. L’impression est comme si c’était encore hier : les drapeaux tricolores russes dans les rues des villes criméennes. Des habitants émus et heureux : jeunes, personnes âgées, enfants, une joie véritablement sincère. La Crimée est de nouveau russe.

Tout cela est devenu, ou plutôt redevenu, réalité en mars 2014 après le référendum qui devait déterminer le futur de la péninsule en réponse au putsch armé du Maïdan, à Kiev. Le référendum aura lieu le 16 mars 2014. Deux questions y seront posées aux habitants: « Etes-vous favorable à la réunification de la Crimée avec la Russie dans les droits de la Fédération de Russie? » ou « Etes-vous favorable au rétablissement de la Constitution de la République de Crimée de 1992 et pour le statut de la Crimée dans le cadre de l’Ukraine ».

Le résultat sera sans appel. L’écrasante majorité des Criméens, autour de 97% des votants (taux de participation de 83,1%) choisiront la première option, celle d’une réunification avec le pays qu’ils ont toujours considéré comme le leur, la Russie. Faut-il le rappeler que durant la période 1990 (avant l’éclatement officielle même de l’URSS), les habitants de la Crimée avaient déjà très largement exprimé d’abord leur désir de quitter l’Ukraine soviétique et de créer la République socialiste soviétique autonome de Crimée comme sujet de plein droit de l’URSS. Là-aussi, plus de 80% des habitants prendront part au vote, plus de 93% des votants soutiendront la proposition. C’était en janvier 1991. 

Cependant, le 12 février, le Conseil suprême de la RSS d’Ukraine adopte une loi sur la restauration de la République socialiste soviétique autonome de Crimée en tant que partie de la République socialiste soviétique d’Ukraine. Un peu plus tard ce sera la fin de l’URSS. Et la Crimée se retrouve de fait intégrée de force au sein de l’Ukraine indépendante (ce que les Criméens redoutaient). Pourtant la Crimée ne va pas baisser les bras. Et le 5 mai 1992, le parlement de la Crimée adopte l’acte de l’indépendance de la République de Crimée. Le 13 mai, le Conseil suprême de l’Ukraine annonce que la décision criméenne est « contraire à la constitution ukrainienne » et suspend le résultat.

Côte criméen, les tentatives de justice historique se poursuivront tout au long des années 1990. Le problème est que la Russie post-soviétique de l’époque, bien mal au point, dirigée par des libéraux pro-occidentaux ayant plongé la grande partie du peuple dans la misère, avait évidemment d’autres intérêts. Il a fallu donc aux Criméens reporter leur volonté de justice à de meilleurs jours, tout en oubliant jamais qui ils sont. 

Le putsch armé du Maïdan à Kiev, capitale d’un Etat que les Criméens n’ont jamais dans l’écrasante majorité considéré comme le leur, sera la goutte de trop. Surtout au vu des menaces proliférées de la part des mouvements néonazis et ultra-nationalistes ukrainiens à l’égard des russophones, dont bien sûr les Criméens, si ces derniers ne reconnaitraient pas leur « nouveau pouvoir ». La réponse ne se fera pas attendre. Des groupes d’auto-défense s’organisent. Les témoignages des unités anti-émeutes Berkout, pour certains originaires de Crimée et de retour chez eux, ayant tout vu de leurs propres yeux au Maïdan de Kiev, ne font que confirmer les craintes des habitants et renforcent leur désir d’en finir avec l’Etat ukrainien une bonne fois pour toute.

La suite on la connait. La volonté populaire ne peut pas mentir et toutes les pseudo-accusations visant la Russie quant à une éventuelle « annexion » ou « occupation » de la Crimée ne sont rien, surtout lorsqu’on pose aujourd’hui, en mars 2016, deux années plus tard, aux jeunes et moins jeunes Criméens, Russes, Ukrainiens, Tatars, Grecs, Arméniens, Karaïmes,… la question s’ils sont heureux d’être en Russie et s’ils ne regrettent pas le choix de mars 2014. Je vous laisse deviner la réponse donnée dans l’écrasante, je dis bien écrasante, majorité des cas. D’ailleurs c’est l’aveu même des centres de sondages d’opinion occidentaux, qui sont forcés de reconnaitre une réalité tellement évidente. Les médias du mainstream, francophones, anglophones, germanophones et autres sont eux aussi forcés de le reconnaitre. 

Quant à la Russie, qui n’est heureusement aujourd’hui pas celle des années 1990, elle n’a que fait que soutenir le choix légitime des habitants de la Crimée. L’Ukraine, elle, se préparait déjà depuis un bon bout de temps au « divorce » avec la Crimée, terme qui a été employé dans un célèbre talk-show politique ukrainien avant même le référendum criméen mais au moment des violences du Maïdan. Un divorce qui n’a fait que se confirmer. D’ailleurs dans le cas Crimée/Ukraine, y-a-t-il eu mariage au départ? Probablement non, si ce n’est un mariage forcé.

Oui, la Crimée est bien russe. Elle bien rentrée à la maison qu’elle ne compte plus jamais quitter. Et toutes les sanctions que l’Occident politique maintient vis-à-vis de la Russie, en menaçant d’en engager d’autres, n’y changeront rien. La Crimée ne reculera pas, la Russie non plus. Plus jamais.

https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201603211023537205-crimee-russie-anniversaire/

Mikhail Gamandiy-Egorov

Sans le putsch du Maïdan, l’Ukraine verrait aujourd’hui des élections présidentielles

Heurts à Kiev (Archives)

On dit bien que l’histoire ne tolère pas le mode conditionnel. L’Etat ukrainien en est le parfait exemple. En ce moment même auraient pu s’y dérouler des élections présidentielles légitimes.

Mais les maîtres outre-Atlantique en ont décidé autrement avec l’assistance de leurs marionnettes locales et semi-locales. L’Ukraine en a payé les frais et continuera vraisemblablement encore.

Les élites étasuniennes et bruxelloises, ainsi que certains « bien-pensants » au sein de ces pays aiment à répéter sans cesse que la Russie n’a pas respecté la souveraineté de l’Ukraine. Pourtant est-ce la Russie qui à travers des scénarios calqués ait organisé une énième révolution de couleur? Est-ce les politiciens et diplomates russes qui dès les premiers signes du chaos régnant soient apparus sur la place du Maïdan pour distribuer les biscuits et autres produits périmés? Est-ce la Russie qui a donné des garanties au niveau des ministres des affaires étrangères pour soi-disant « aider » l’Ukraine à sortir de la crise politique pour ensuite sans attendre trahir ces engagements? Non. Et les acteurs visés connaissent parfaitement les réponses à ces questions. La Russie a tout au contraire et dès le début de la crise ukrainienne appelé à respecter la souveraineté du pays et ne pas envenimer la situation. Les Occidentaux ont fait la sourde oreille…

La réalité est que la souveraineté de l’Ukraine a été trainée dans la boue dès que les USA aient décidé d’aller jusqu’au bout pour d’une part tenter de prendre une revanche sur la victoire diplomatique russe en Syrie et d’autre part prendre contrôle d’un pays qui partage des liens particuliers avec la Russie (ne serait-ce qu’au niveau des relations familiales). Et bien évidemment s’emparer avec le soutien de leurs suppôts néonazis et ultra-nationalistes de la Crimée et notamment de Sébastopol, historiquement et spirituellement russe depuis des siècles, pour les transformer en bases de l’OTAN. Cela aurait effectivement été une gifle magistrale à la Russie.

Mais depuis que le monde est devenu multipolaire (non sans l’assistance de la Russie), les plans étasuniens ne se passent pas toujours comme prévu. Si Kiev est tombé sous leur contrôle, la Crimée elle a su très rapidement et de façon responsable répondre à ce défi. La résistance a été organisée par les habitants pour empêcher le débarquement massif des extrémistes de Galicie et Kiev. Et ont exprimé leur volonté nette de rejoindre la Russie, pays que les Crimées ont toujours dans l’écrasante majorité considéré comme le leur. La Russie a soutenu cette initiative et pour dire vrai n’avait pas vraiment le choix. Car si nous aurions laissé la Crimée à son propre sort, cela aurait tout simplement signifié laisser les Criméens se faire massacrer par les néonazis maïdanesques enragés.

Le Donbass, ex-poumon économique et industriel de l’Ukraine post-soviétique, s’est lui aussi organisé afin de résister au putsch du Maïdan mais a dû payer un bien lourd prix à cela, avec des milliers de pertes civiles selon les sources officielles, des dizaines de milliers selon d’autres sources. Le fait est que la Crimée tout comme le Donbass ont refusé de se soumettre au diktat étasunien et à leurs marionnettes kiéviennes. Et si la Crimée a choisi de se rallier à la Russie, confirmant ainsi le grand retour historique, dans le cas du Donbass ce sera l’option de l’indépendance avec les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, formant ensemble l’Etat de Novorossia (ou la Nouvelle-Russie).

Une autre chose est sûre: il n’y aura pas de retour. Washington et ses suppôts ont voulu accélérer les choses pour atteindre leurs objectifs malsains, les premiers pensant que leur « exceptionnalisme » ne leur fera pas défaut. Mais lorsqu’en face vous avez une véritable force populaire refusant le diktat avec le soutien d’un grand pays ayant retrouvé la place qui lui revient, ledit « exceptionnalisme », ou plutôt néocolonialisme, a dû se rendre à l’évidence que dans ce monde multipolaire, il n’aura plus les mains libres pour poursuivre son chaos sans devoir faire face aux conséquences. Plus que cela, ledit néocolonialisme n’est pas au bout de ses peines et de nouvelles surprises. Et pas seulement au niveau de l’ex-Ukraine, mais bien au niveau de la planète toute entière.

Oui, sans le putsch armé du Maïdan de février 2014, l’Ukraine aurait aujourd’hui des élections présidentielles. Et peu importe qui aurait été le vainqueur, cela aurait été le choix des citoyens ukrainiens. Mais tout cela reste du conditionnel que l’histoire ne retiendra pas. Les USA ont voulu établir leur scénario chaotique dont ils sont les champions. Ils l’ont eu. Mais ils n’en sont pas sortis vainqueurs et n’en sortiront jamais. La Crimée est russe, le Donbass a arraché son indépendance et les élites occidentales n’y pourront rien.

http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150330/1015398417.html#ixzz3VtvrE4Vk

Mikhail Gamandiy-Egorov

Ukraine/aide économique russe : que faire des 12 milliards restants ?

Ukraine/aide économique russe : que faire des 12 milliards restants ?

Certains se demandent si la Russie doit continuer à soutenir économiquement l’Ukraine. Question véritablement d’actualité vu l’état actuel des choses : l’Ukraine en a bien besoin. Le pays est tout simplement au bord de la faillite…

La Russie avait accordé récemment à l’Ukraine (lorsqu’il y avait encore un gouvernement légitimement élu) un prêt de 15 milliards de dollars US (à titre de comparaison, l’UE n’ayant proposé qu’à peine un peu plus que 600 millions d’euros). Même avec le cours de change, on arrive à 15 milliards de dollars côté russe contre un peu plus que 800 millions de dollars côté UE… Cela sans parler de la baisse de 30% sur le prix du gaz russe fourni à l’Ukraine. Mais passons. La Russie a déjà versé à l’Ukraine une première tranche de trois milliards. Que faire du reste ? En l’occurrence des 12 milliards restant ?

Les envoyer aux représentants pseudo-démocratiques du Maïdan ? Peut-être à Lvov aussi aux représentants extrêmistes russophobes ? A ceux qui affirment que la Russie est l’ennemi N°1 ? Non ! Ce qu’il faudrait véritablement et d’une manière ou d’une autre, c’est diviser ladite somme en deux tranches plus ou moins égales (à décider) entre la Crimée et l’Ukraine de l’Est. En effet, si la première est très majoritairement russophone, la seconde est surtout russophile et du moins ne voit pas en la Russie son ennemi mais bien un pays-frère, et avec lequel elle partage des sentiments communs de douleurs, de même que les joies et les réussites, y compris lors de la résistance face aux occupants, et ce tout au long de l’histoire.

A ce propos, le Ministère russe du Développement économique vient également de lancer un appel aux hommes d’affaires russes afin d’investir un montant de cinq milliards de dollars en Crimée, dans des projets de différents domaines (routes, infrastructures hôtelières, etc…). Les opportunités ne manquent pas, surtout que la Crimée possède un grand potentiel touristique, bien que sous-exploité. La Crimée reste d’ailleurs une des destinations privilégiées des touristes russes.

Et l’Ukraine de l’Ouest dans tout cela, ainsi que l’UE ? La Russie ne peut se permettre de soutenir économiquement un régime qui lui soit hostile. Cela est tout simplement irréaliste et inadéquat. Evidemment, certains « bien-pensants » crieront immédiatement au scandale… Comme quoi la Russie ferait soi-disant de la « manipulation » grâce à ses leviers économiques et financiers. Quelle blague ! La Grande-Bretagne impose des sanctions économiques au Zimbabwe, pour la simple raison que les autorités de ce pays ont défié le néocolonialisme et ses intérêts. Les USA imposent de la pire manière qui soit un embargo économique, commercial et financier, et ce depuis plus de 52 ans (!), à la très courageuse République de Cuba ayant « osé » défier le maître étasunien de l’époque. Et la Russie devrait donc soutenir financièrement un régime illégitime, imposé par la violence d’extrémistes trop souvent néo-nazis et bien armés ? Un régime de plus qui attise la haine inter-ukrainienne en annulant le statut de langue régionale à la langue maternelle d’au moins un tiers de la population ukrainienne ? Qui autorise et soutient la glorification de criminels nazis comme le sinistre Stepan Bandera, responsables de massacres odieux durant la Seconde Guerre Mondiale de populations russes, juives, polonaises et ukrainiennes anti-nazies ? On peut bien rire parfois. Le problème c’est que là ce n’est pas drôle du tout… Les nostalgiques du nazisme et de toute forme de racisme et de xénophobie devront comprendre une bonne fois pour toute : la peste brune ne passera pas de nouveau.

Que l’UE « soutienne » donc ses « amis » avec leur 600 millions d’euros qu’il faudra encore trouver, et surtout ouvre aux Ukrainiens de l’Ouest le marché du travail européen…. N’est-ce pas le désir principal des « révolutionnaires » du Maidan et d’Ukraine de l’Ouest en général, que d’occuper via une main d’oeuvre à très bas prix le marché du travail de l’UE ? Que les technocrates de Bruxelles leur « ouvrent » donc les portes du « rêve européen » version UE… Seul pétit bémol : ils ne le feront jamais… Bonne « continuation » à eux !

http://french.ruvr.ru/2014_02_27/Ukraine-aide-economique-russe-que-faire-des-12-milliards-restant-5100/

Mikhail Gamandiy-Egorov