Archives du mot-clé mainstream

Syrie : le grand tournant de la guerre a bien eu lieu

Syrie : le grand tournant de la guerre a bien eu lieu

Alep, Alep. Cette ville était à la une de l’actualité depuis plusieurs semaines. L’élite politico-médiatique occidentale faisait tout pour faire retarder la victoire. Mais rien n’y fait, la victoire a bien eu lieu. Alep est libre.

Avant-hier dans la soirée plusieurs sources indiquaient que l’armée arabe syrienne mène l’opération de libération des tout derniers quartiers sous contrôle terroriste. Des terroristes que les médias du mainstream continuent incessamment d’appeler « rebelles » ou « insurgés », désireux simplement avec l’appui occidental et des régimes du Golfe, d’installer la charia dans un pays multiethnique et multiconfessionnel. Puis cette confirmation tant attendue est arrivée: les dernières résistances terroristes ont été anéanties.

La joie est palpable à Alep en premier lieu. Malgré toutes les souffrances que les habitants de cette deuxième ville de Syrie ont dû endurer: exécutions, utilisation en tant que boucliers humains par les groupes terroristes, extorsions, aujourd’hui cette page est tournée. Les habitants d’Alep en liesse célébraient la reprise totale de la ville par l’armée gouvernementale.

En passant et avec la reprise d’Alep-Est, le gouvernement syrien contrôle désormais les cinq plus grandes villes du pays: la capitale Damas, Alep, Homs, Lattaquié, Hama. D’ailleurs, c’est ce que le journal Le Monde a été forcé lui aussi d’avouer (évidemment sans plaisir).

Mais le travail n’est pas terminé. Beaucoup d’entre nous ont bien sûr les yeux rivés sur Palmyre, la cité antique et martyre, qui a été réoccupée tout récemment par la secte takfiriste de Daech, profitant de l’attention autour d’Alep et de l’arrêt des bombardements de la « coalition » US sur leurs positions à Raqqa, la capitale autoproclamée de la secte. Des experts syriens et russes y ont vu une complicité presque non voilée: voyant la chute imminente de leurs protégés terroristes à Alep et comprenant que les ruses diplomatiques ne marcheront plus, l’élite occidentale a contribué à ce que le joyau de la culture syrienne et mondiale, Palmyre, retombe aux mains des barbares de Daech, que beaucoup voient comme un allié non-reconnu de l’élite occidentale et de certains acteurs régionaux.

Mais pas pour longtemps. D’intenses combats sont menés en ce moment même aux abords de la ville, d’autant plus que l’armée gouvernementale syrienne se retrouvant face à un déluge de terroristes de plusieurs fois supérieurs en nombre (un millier d’hommes contre plus de 5000 extrémistes), a néanmoins réussi à évacuer la très grande majorité des civils de cette petite ville. Ce qui facilite largement la tâche, les terroristes n’auront pas la possibilité d’utiliser les civils en tant que boucliers humains comme l’avaient fait leurs homologues à Alep. Et au vu des déclarations toutes récentes aussi bien des leaderships syrien que russe, les terroristes de Daech vont vivre des moments d’extrême difficulté. Car l’objectif est clairement annoncé: libérer Palmyre dans les plus brefs délais. On peut donc imaginer le calvaire que vont vivre les extrémistes sous peu. D’autant plus que c’est désormais aussi l’occasion d’en éliminer un très grand nombre d’entre eux lorsqu’ils seront forcés de reculer, le tout dans un milieu désertique où ils n’auront pas l’occasion de se cacher entre multiples bâtiments, comme ce fut également le cas à Alep. Palmyre sera certainement donc l’une des grandes priorités du moment.

Mais le travail ne compte nullement s’arrêter là. Il reste évidemment Idlib, « capitale » autoproclamée de l’ex-Front al-Nosra (désormais Front Fatah al-Cham, la filiale d’Al-Qaïda en Syrie), tout comme Raqqa, « capitale » de l’autre secte takfiriste Daech. Sans oublier évidemment la province de Deraa, au sud-ouest du pays, qu’il faudra également nettoyer de la présence terroriste.

Une chose est sûre. Le tournant tant espéré dans cette guerre imposée à la Syrie par le néocolonialisme en alliance avec les groupes extrémistes, a bien eu lieu. Et à l’instar de Stalingrad qui avait sonné la défaite future de la peste brune nazie, Alep sonne pour beaucoup, et je suis d’accord avec eux, la fin définitive de l’ancien monde. Un monde qui fut bâti sur des principes d’injustice, et dans lequel il y aurait soi-disant des « élus », des « exceptionnels », et les autres en la qualité de l’écrasante majorité de l’humanité, censée obéir aux gendarmes autoproclamés du monde. C’est fini. Avec Alep commence une nouvelle partie de l’histoire contemporaine. Et c’est l’une des plus grandes victoires du monde multipolaire sur les vestiges de l’unipolarité.

https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201612141029165277-syrie-alep-guerre-tournant/

https://fr.sputniknews.com/authors/mikhail_gamandiy_egorov/

Alep-Est : la panique gagne les terroristes et le mainstream médiatique

L’armée gouvernementale syrienne a réussi une percée significative dans la libération des quartiers d’Alep-Est

L’armée gouvernementale syrienne a réussi une percée significative dans la libération des quartiers d’Alep-Est, où se trouvent les derniers retranchements des groupes terroristes dans cette deuxième ville de Syrie.

Voici d’ailleurs la déclaration officielle du dimanche 27 novembre du Centre russe pour la réconciliation en Syrie du ministère de la Défense de la Fédération de Russie:

« Au cours des deux derniers jours, les forces gouvernementales syriennes ont fait des avancées significatives à l’intérieur des quartiers d’Alep-Est. Dans la partie orientale d’Alep l’armée syrienne a libéré des terroristes de Jabhat al-Nosra et d’autres groupes liés cinq quartiers et plus de 2000 bâtiments. Le Centre russe pour la réconciliation en Syrie livre en ce moment même dans les quartiers libérés de la présence terroriste l’aide humanitaire nécessaire. La vie normale reprend dans ces quartiers, les autorités locales se mettent en place, la sécurité et la primauté du droit sont assurés ».

Cette avancée victorieuse a eu pour résultat une panique désormais générale au sein des groupes terroristes. Au moment où l’armée arabe syrienne progresse dans sa libération d’Alep-Est, des affrontements entre terroristes se multiplient: les uns souhaitant capituler, les autres voulant les en empêcher. Par ailleurs les manifestations des habitants de cette partie d’Alep contre les terroristes forcent ces derniers à reculer. Annonçant une victoire imminente dans cette bataille d’Alep, considérée à juste titre comme le Stalingrad syrien. Evidemment la plupart des médias du mainstream, avaient préféré évité de faire des annonces sur ces événements.

Mais pas mal de choses changent y compris même au niveau de certains médias mainstrimois, forcés d’annoncer une réalité de plus en plus évidente. Comme Le Figaro par exemple qui annonçait également en ce dimanche 27 novembre que des centaines de civils ont fui Alep-Est en direction des quartiers sous contrôle gouvernemental. Maintenant question aux braves « journalistes » de la plupart des médias du mainstream occidental:

Durant des mois durant vous avez tenté de vendre la théorie que les habitants d’Alep-Est refusaient de quitter à « tout prix » les quartiers « rebelles » par peur du « régime syrien ». Et qu’ils étaient en outre prêts au péril de leur vie à rester dans ces quartiers, plutôt que de rejoindre les zones sûres sous contrôle gouvernemental via les corridors humanitaires spécialement destinés à cet effet. Tout en refusant de reconnaitre ce que nous disions également depuis des mois: à savoir que les civils d’Alep-Est sont tout simplement pris en otages par les terroristes qui les utilisent comme bouclier humain. Propagande du régime syrien et du Kremlin nous répondait-on. Et maintenant? Depuis l’offensive de l’armée gouvernementale syrienne des derniers jours, des médias comme Le Figaro sont maintenant forcés de reconnaitre que les civils se trouvant dans les quartiers « rebelles » fuient par centaines en direction des quartiers sous contrôle gouvernemental.

Pourquoi donc ce brusque changement? Réalité une fois encore devenue tellement évidente qu’il n’est tout simplement plus possible de la cacher via les mensonges habituels? Vraisemblablement c’est le cas.

« Merci » donc en passant pour la résolution anti-Sputnik et anti-RT votée au Parlement européen, destinée à lutter contre « la propagande russe ». Une « propagande » qui ne fait ne répondre à vos mensonges sans fin à travers des arguments qui finissent toujours par vaincre. Comment aiment dire nombreux des amis africains « pendant que le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier ». Elle met plus de temps, mais elle finit toujours par arriver. Et il devient alors définitivement clair qui sont les propagandistes de l’ère moderne.

Donc propagandistes atlantistes, sachez qu’à ce rythme votre fin est irrémédiable.

https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201611281028903524-syrie-alep-est-terroristes-media/

https://fr.sputniknews.com/authors/mikhail_gamandiy_egorov/

La liberté d’expression chez les donneurs de leçons et dans la « nouvelle » Ukraine

La liberté d’expression chez les donneurs de leçons et dans la « nouvelle » Ukraine

La liberté d’expression. Un droit censé être inébranlable et pourtant de plus en plus remis en cause par justement ceux qui s’autoproclament à chaque bonne et moins bonne occasion être les défenseurs absolus de cette même liberté, partout et toujours.

Par ceux qui ont toujours crié qu’il s’agit d’un droit « sacré » auquel il est tout simplement interdit de toucher. Et la réalité ?

La réalité est malheureusement (pour eux) toute autre. On ne parlera pas aujourd’hui du problème de pensée unique qui règne chez nos « partenaires » occidentaux, ainsi que des pressions exercées sur les journalistes pour qu’ils suivent à la lettre la politique rédactionnelle du mainstream. Après tout, libre à chacun d’accepter cette donne ou de ne pas l’accepter, s’agissant dans le cas présent d’un choix avant tout moral, plus qu’autre chose.

Aujourd’hui nous traiterons cette dite « liberté d’expression » version occidentale, mais également et à travers un certain nombre d’exemples la situation qui prévaut dans ce domaine à l’heure actuelle dans la « nouvelle » Ukraine, puisqu’il s’agit de l’actualité phare du moment. Un pays pourtant et si l’on croit le mainstream, être censé avoir retrouvé les « valeurs démocratiques », à l’instar des « amis » (ou plutôt des instigateurs) outre-Atlantique et bruxellois. On verra ce qu’il en est vraiment.

Commençons par les instigateurs. Il est vrai qu’à l’heure des nouvelles technologies, y compris en matière de communication, il existe d’énormes moyens d’obtenir différentes sources d’information. Cela évidemment ne ravit en rien l’élite médiatique occidentale, qui à l’instar de son élite politique ayant déjà perdu le monopole de la politique internationale et le statut de gendarme mondial, s’apprête elle aussi à être détrônée. Plusieurs raisons à cela. La principale probablement étant qu’à force de mentir sur des sujets critiques et lorsqu’un grand nombre de vies humaines sont « en jeu », l’opinion publique aux quatre coins du monde, y compris leur propre opinion publique, commence à se détourner massivement de ces médias-mensonges.

Et aujourd’hui face aux médias du mainstream, il y a une chaine TV d’information continue qui pose un grand problème. Il s’agit de RT, précédemment appelée Russia Today, chaîne russe diffusant à l’heure actuelle en langue anglaise, arabe, espagnole et russe. Un média d’information alternative (il faut bien le dire) ayant atteint une popularité énorme sur tous les continents sans exception. A ce titre, en été dernier, elle a dépassé le chiffre d’un milliard de visionnages sur Youtube (faisant d’elle la chaîne d’information la plus regardée sur le principal site mondial d’hébergement de vidéos), et où elle compte aujourd’hui près de 1,3 million d’abonnés. RT a par ailleurs une portée mondiale de plus de 630 millions de personnes, soit plus de 25% de tous les abonnés du câble à travers le monde.

Eh bien cette chaine pose beaucoup de problèmes, aussi bien à l’élite médiatique que politique occidentales, qui désormais ne cachent plus le fait qu’elle devient extrêmement gênante pour leurs intérêts. Principale raison à cela ? Une approche différente dans l’apport de l’information, en faisant la lumière sur des faits et réalités que CNNBBCFrance 24 et compagnie préfèrent elles cacher… Désormais on entend pratiquement ouvertement et de la part des officiels occidentaux les plus gradés, ainsi que de la part des représentants de lobbies concernés, le désir de limiter (ou de préférence carrément stopper) la diffusion de RT, partout où cela serait possible. Le secrétaire d’Etat étasunien John Kerry a pour sa part « nommé » la chaine russe internationale comme étant « le porte-voix de la propagande de la Russie ». La direction de RT a immédiatement réclamé des excuses et surtout de présenter des preuves et faits réels qui confirmeraient ces accusations sans fondement. La rédactrice en chef de RT, Margarita Simonian, a par ailleurs écrit sur son compte Twitter « qu’il est surprenant que le secrétaire d’Etat Kerry, dans un temps difficile et humiliant pour sa patrie, ne trouve rien de mieux que de s’inquiéter pour notre chaine TV ».Elle a par ailleurs noté que cela en dit long sur la liberté d’expression dans les USA contemporains. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a pour sa part accusé la propagande des USA de vouloir dénigrer la Russie et a jugé le ton de son homologue étasunien inacceptable.

En parlant d’ailleurs de propagande et à ce titre, Kerry aurait-il oublié l’exemple flagrant d’août 2008 ? Lorsqu’un présentateur de la chaine TV étasunienne Fox News avait tout fait pour faire taire deux témoins ossètes, une jeune fille et sa tante, venues témoigner de l’attaque de la capitale sud-ossète Tskhinval par le régime criminel de Saakachvili, après qu’il s’était rendu compte qu’elles remettaient ouvertement en cause la version officielle des USA. Ou de la manière comment les médias étasuniens couvraient (et couvrent encore) les interventions criminelles de leur pays en Yougoslavie, Irak, Libye ou la crise syrienne. En tout cas et ce qui est sûr, c’est que de plus en plus de « voix » venant des élites politiques et médiatiques occidentales (USA et Grande-Bretagne en premier lieu) « s’élèvent » dans leur combat contreRT et les médias russes diffusant à l’étranger. Dire la vérité en étant professionnels, efficaces et appréciés, constitue donc désormais un grave « danger » pour les élites occidentales. Un « danger » dont il faut tout faire pour se débarrasser. D’accord, on a compris mais le monde n’est pas aveugle.

Passons à l’Ukraine. Certains journalistes et hommes politiques occidentaux continuent ardemment d’affirmer que l’Ukraine « se porte de mieux en mieux » depuis que les « nouvelles autorités » (putschistes) ont « accédé au pouvoir » (par les armes), à Kiev. On n’abordera pas les énormes soucis économiques et financiers actuels de l’Ukraine qui la mènent droit vers la catastrophe, pure et simple. Concentrons-nous sur l’aspect de la liberté d’expression, notamment pour les journalistes.

Eh bien, voici la réalité avec plusieurs exemples assez révélateurs à l’appui :

– Dernièrement, les pseudo-autorités de Kiev ont demandé à tous les journalistes ukrainiens de « suivre à la ligne » la politique informationnelle « voulue » par le nouveau pouvoir. Cela en dit long.

– Lors des nombreux débats en Russie au sujet de la crise ukrainienne, bon nombre de journalistes ukrainiens y sont invités et y prennent part en avançant librement leur « version » des faits. Y compris le représentant en Russie de l’Agence d’information ukrainienne UNIAN, détenue par l’oligarque israélo-ukrainien Igor Kolomoïsky, soutenant ouvertement et ardemment les putschistes de Kiev. Les journalistes russes, eux, sont tout simplement désormais interdits d’entrée sur le territoire ukrainien. Ceux qui s’y trouvaient ou s’y trouvent font, eux, face à des menaces et des attaques incessantes. Comme l’atteste d’ailleurs la photo du lien suivant :http://www.rg.ru/2014/04/26/journalist-site-anons.html, où l’on voit un journaliste russe (correspondant du média LifeNews), Sergueï Golyandine, être mis à genoux par des militaires ukrainiens qui pointent leurs armes sur lui, au checkpoint entre les régions de Kharkov et Donetsk (sachant parfaitement qu’il est journaliste…).

– Et autre exemple significatif pour montrer l’état de la liberté d’expression dans la « nouvelle » Ukraine pro-occidentale et la manière d’appliquer cette « liberté » : les autorités putschistes de Kiev ont interdit la diffusion des chaines TV russes sur tous les territoires étant sous leur occupation. Parallèlement, toutes les villes des régions de Donetsk et Lougansk, qui sont aujourd’hui contrôlées par les résistants antifascistes, ont vu le rétablissement de la diffusion des chaines russes, mais aucune interdiction n’a été pratiquée à l’encontre des chaines TV ukrainiennes… Devenant par la même occasion les seuls endroits d’un pays jadis uni (bien que très artificiellement) où existe encore la pluralité des opinions. Et c’est ce qui constitue probablement la meilleure réponse possible.

Questions logiques qui ressortent de tout cela : qui représente mieux la pluralité des opinions ? Qui défend mieux la liberté d’expression ? Et autre question que je pense légitime, lorsque X ou Y affirme défendre et représenter la « liberté, la vérité et la démocratie », pourquoi doit-il avoir peur d’une opinion divergente ? Ou les donneurs de leçons avec leurs marionnettes ont-ils désormais officiellement adopté le totalitarisme fasciste comme modèle de développement ?

http://french.ruvr.ru/2014_04_29/La-liberte-d-expression-chez-les-donneurs-de-lecons-et-dans-la-nouvelle-Ukraine-7742/

Mikhail Gamandiy-Egorov