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Depuis son retour en Russie, la Crimée se porte de mieux en mieux

Depuis son retour en Russie, la Crimée se porte de mieux en mieux

On se souvient tous de ce jour. Le jour où justice historique fut faite : celui du 16 mars 2014. Les habitants de la Crimée avaient alors dans l’écrasante majorité fait le choix de retourner au sein de la Russie et quitter définitivement l’Etat ukrainien.

On se souvient également de l’énorme enthousiasme qu’a suscité ce choix au sein de la population criméenne. De même que dans le reste de la Russie. Larmes de joie chez les jeunes et les moins jeunes. Et surtout beaucoup d’espoir quant à l’avenir. Justement, qu’en est-il aujourd’hui ? Quels sont les sentiments régnant au sein des Criméens, puisque c’est bien de leur vie qu’il s’agit.

Eh bien, la Crimée, région ayant toujours possédé d’énormes opportunités (tourisme, agriculture et industrie vinicole notamment, sans parler de sa position stratégique en Mer Noire,…), était pourtant laissée à l’abandon par les différents pouvoirs ukrainiens, étant même devenue une région largement dépendante en terme de subventions de l’Etat central ukrainien. Pourtant rien d’étonnant : la Crimée n’a jamais inspiré confiance aux leaders ukrainiens qui ont toujours vu en elle le foyer des sentiments pro-russes.

Et lorsqu’il était devenu tout simplement impossible pour les habitants de la péninsule de rester au sein dudit Etat ukrainien, compte tenu des événements dans l’Ouest de l’Ukraine et à Kiev, ils ont pris leur avenir en main et ont choisi la voie du retour au sein de la Russie, qu’ils ont toujours considéré comme étant leur Mère-Patrie. À rappeler qu’au moment même de l’éclatement de l’URSS, les Criméens avaient déjà demandé à rejoindre la Fédération de Russie, demande restée sans réponse de la part du premier pouvoir de la nouvelle Russie de l’époque…

Aujourd’hui, après plus de trois mois qui ont suivi le ralliement à la Russie et en discutant avec les différents représentants de la Crimée, on s’aperçoit que l’enthousiasme n’a guère baissé. Bien au contraire. Un ami entrepreneur (ethniquement Ukrainien) me disait l’autre fois que depuis le ralliement à la Russie (pour lequel il a voté) et mis à part l’aspect de justice historique, les opportunités d’affaires sont devenues beaucoup plus intéressantes et surtout bien plus organisées, et ce malgré les nouvelles règles auxquelles il a fallu se conformer compte tenu du fait d’être désormais sous la juridiction d’un nouvel Etat.

Les Tatars de Crimée, ayant été la communauté qui était plus ou moins divisée sur la question du ralliement, eux, affirment être aujourd’hui rassurés et ne regrettent pas d’avoir choisi en majorité eux aussi le choix de rejoindre la Russie. Leur langue est désormais l’une des langues officielles de la Crimée. D’autre part, le président Poutine a comme il avait promis, signé le décret de réhabilitation des Tatars de Crimée, qui comme plusieurs autres peuples avaient été victimes de répressions des années 1930. Rien de cela n’avait été fait sous le pouvoir de Kiev.

Qu’en est-il économiquement parlant ? L’un des points à souligner dans cette question (cruciale) est la mise à niveau des salaires et retraites de la presqu’île au niveau moyen russe, soit une augmentation de plus de 2-3 fois selon les cas. L’autre aspect est de transformer la Crimée d’une région totalement dépendante (comme c’était le cas sous la domination de Kiev) en une région économiquement autonome et efficace, et compte tenu des atouts que possède la péninsule, les premiers résultats font ravir plus d’un.

Dans le domaine touristique, la Crimée qui a toujours attiré de nombreux touristes russes, en attirera aujourd’hui vraisemblablement un nombre bien plus conséquent, y compris pour des raisons patriotiques, bon nombre de citoyens russes privilégiant désormais les vacances à l’intérieur du pays et y voyant comme une sorte de réponse à la rhétorique des « sanctions » occidentales. Il est bien connu que les touristes russes sont parmi les plus dépensiers, et ce aux quatre coins du monde, mais lorsque certains pays menacent (tout en étant très dépendants des touristes russes), ces derniers répondent par un tourisme patriotique. Par ailleurs, grand nombre de foyers russes envoient aujourd’hui leurs enfants passer les vacances en Crimée, un peu comme à l’époque soviétique lorsque la péninsule était le principal centre balnéaire pour les enfants du pays.

La Crimée attire également grand nombre d’investisseurs, principalement russes mais pas seulement. Lors de la dernière visite de Vladimir Poutine en Chine, plusieurs hommes d’affaires et investisseurs chinois ont exprimé un vif intérêt pour différents projets en Crimée. Et mis à part nos amis chinois, de plus en plus d’investisseurs occidentaux et notamment européens s’intéressent activement eux aussi à la péninsule, et ce malgré les « positions » de leurs gouvernements. Beaucoup d’entre eux vont en Crimée et discutent des opportunités sur place.

A rappeler que la Russie investira près de 4 milliards d’euros par an dans le développement de la Crimée : le coup de pouce nécessaire pour les débuts. Une bonne partie de ces investissements iront dans l’infrastructure (complètement négligée sous le pouvoir ukrainien). L’Etat russe sera pour le moment le principal investisseur mais de plus en plus d’investisseurs privés participeront au fur et à mesure. En ce qui concerne le secteur de l’agriculture et malgré les tentatives de la part de Kiev de faire saboter les récoltes, notamment en coupant massivement l’eau à la presqu’île, au final les résultats sont loin d’être négatifs. Au contraire, les professionnels du domaine ne cachent pas leur optimisme.

Tout cela pour dire que la Crimée est désormais partie intégrante de la Fédération de Russie, non pas seulement juridiquement, mais bien économiquement, bien que beaucoup encore reste à faire. Le principal étant que dans le cœur des Criméens, la Russie et la Crimée sont désormais indivisibles. Et cela n’a pas de prix.

http://french.ruvr.ru/2014_06_27/Depuis-son-retour-en-Russie-la-Crimee-se-porte-de-mieux-en-mieux-1143/

Mikhail Gamandiy-Egorov

 

Crimée : bienvenue à la maison !

Crimée : bienvenue à la maison !

C’est désormais officiel : la Crimée est de retour au sein de la mère patrie. Une joie réciproque aussi bien pour les habitants de la Crimée que de toute la Russie. Une justice historique que beaucoup attendaient depuis le marasme et le chaos qui ont suivi la fin de l’URSS.

Nous avons traité précédemment les principales raisons de la crise ukrainienne qui est due en très grande partie aux déstabilisations extérieures. Un chaos créé par les USA et satellites et qui ne présage pour la pauvre Ukraine rien de bon. Mais mis à part l’Ukraine en tant que telle, c’est bien évidemment la Russie qui était visée à travers un jeu géopolitique bien déterminé.

Seul petit problème : la Russie a réagi et de la meilleure façon qui soit. Elle a en effet répondu aux appels des habitants de la Crimée qui étaient ouvertement menacés par les extrémistes néo-nazis qui font désormais la loi aussi bien à Kiev que dans la plupart des villes de l’Ouest ukrainien.

Puis le 16 mars dernier, la Crimée, a organisé un référendum qui devait déterminer son avenir : rester au sein de l’Ukraine ou opter pour un retour au sein de la Russie. Retour car c’est bien de cela qu’il s’agissait puisque la Crimée est bien russe et la grande majorité des Criméens se sont toujours revendiqués être Russes. Le résultat des urnes est sans appel : 97% des habitants votent pour la seconde option en faveur de la Russie avec un taux de participation de 86% ! La joie est énorme aussi bien en Crimée que dans toute la Russie sans exception : de Moscou à Vladivostok, du Caucase aux régions du Nord, du Tatarstan à la Bouriatie.

Le 18 mars, Vladimir Poutine signe à Moscou avec les leaders de la Crimée, Sergueï Aksionov (Premier ministre de la presqu’île), Vladimir Konstantinov (président du Parlement de Crimée) et Alexeï Tchaly (maire de la ville de Sébastopol) l’accord sur la réunification de la Crimée et de la Russie. Selon l’accord, la Fédération de Russie comptera désormais deux nouveaux sujets : la République autonome de Crimée et la ville de Sébastopol qui aura le statut de ville de niveau fédéral (à l’instar de Moscou et Saint-Pétersbourg).

Dans son discours, le président russe met bien les points sur les « i ». D’abord en réaffirmant que le ralliement de la Crimée à la Russie s’est fait dans le respect des normes de l’ONU. Il a également mis l’Occident politique devant toutes ses contradictions et hypocrisies. Notamment en rappelant à très juste titre le cas du Kosovo et le cynisme qui règne au sein des élites politiques occidentales.

Il n’a pas non plus manqué de remercier tous les pays qui ont « compris » et soutenu la position russe sur la Crimée, dont bien évidemment la Chine et l’Inde. En parlant des soutiens internationaux à la Russie et mis à part ses deux partenaires stratégiques mentionnés ci-dessus et membres des BRICS, le soutien international n’a effectivement pas été des moindres. Que ce soit au niveau des alliés voisins, en premier lieu du Kazakhstan (seconde principale économie au sein des pays de l’ex-URSS après la Russie).

Ou l’Amérique latine qui n’a pas manqué non plus de hausser le ton en faveur de la position russe, notamment via la présidente de l’Argentine Cristina Fernandez de Kirchner qui a ouvertement condamné la position occidentale sur la Crimée et a rappelé que « la Charte de l’ONU fixe le droit des peuples à l’autodétermination, et que cela doit concerner tous les pays sans exception »…La fière et digne République de Cuba a elle aussi affiché son soutien à la Russie, notamment via son ministre des Affaires étrangères Bruno Rodriguez qui a déclaré que « la volonté de l’OTAN d’étendre ses frontières jusqu’à la Russie en profitant de la crise en Ukraine constitue une grave menace pour la paix internationale ».Le chef de la diplomatie cubaine a également dénoncé le nouveau gouvernement désigné en Ukraine après les incidents qui, a-t-il estimé, ont été « instigués par les Etats-Unis et ses alliés de l’OTAN, sous des justifications hypocrites ».

Et bien évidemment le Venezuela, autre allié et partenaire stratégique de la Russie dans la région, qui via son président Nicolas Maduro, successeur du grand ami de la Russie Hugo Chavez qui nous a tragiquement quitté il y a un peu plus d’un an, n’a pas lui non plus manqué de soutenir la Russie et d’accuser les USA et l’UE d’utiliser un double standard. Un double standard qui est tout simplement évident : « L’Occident a soutenu la sécession du Kosovo de la Serbie il y a dix ans, et maintenant s’oppose à la volonté du peuple et au référendum en Crimée, dans lequel les citoyens ont décidé de se séparer de l’Ukraine pour rejoindre la Russie », a-t-il déclaré.Dans le monde arabe, la Syrie a affirmé son soutien et sa solidarité avec la Russie par la voix de son président Bachar al-Assad. En Afrique, on ne peut pas ne pas citer la déclaration du vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères Ebrahim Ismail Ebrahim qui a déclaré que « l’époque de la domination occidentale s’achève ». Il ne pouvait pas mieux dire…

Cela sans parler du soutien et des très nombreuses sympathies actuelles au sein de l’opinion publique mondiale aux quatre coins du monde vis-à-vis de la Russie et de ses prises de positions : en Afrique, en Europe, en Asie, en Amérique latine et même au sein de l’opinion publique américaine et plus globalement occidentale. En tout cas, les déclarations des élites politiques occidentales « d’isoler » la Russie de la « communauté internationale » ont véritablement sonné comme ridicules.

Pendant ce temps, les nouvelles pseudo-autorités de Kiev se montrent elles aussi de plus en plus ridicules et maladroites. Hier, Andreï Paroubi, le soi-disant secrétaire général du Conseil national ukrainien de sécurité par intérim, avait déclaré que « l’Ukraine allait mettre en place un régime de visa avec la Russie ». Le ministère russe des Affaires étrangères avait réagi en disant que dès que cette décision serait officielle, la Russie établirait à son tour un régime de visa pour l’Ukraine. Aujourd’hui et comme on dit la nuit porte conseil, le pseudo Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a finalement déclaré « qu’il ne fallait pas se presser quant à ces mesures »…

Evidemment. Compte tenu du fait que des millions de citoyens ukrainiens vivent et travaillent en Russie (dont nombreux d’ailleurs en provenance d’Ukraine de l’Ouest). Et pour la seule année dernière, le montant des virements des travailleurs ukrainiens travaillant en Russie à destination de leur pays d’origine était de quatre milliards de dollars US. Quatre fois plus que ce que les « amis » étasuniens peinent à trouver pour leurs marionnettes à Kiev. Mais ça c’est une spécialité étasunienne et occidentale : déstabiliser un pays et y apporter le chaos, ils en sont les champions, mais lorsque il faut mettre la main à la poche, là… c’est plus compliqué.

Pour revenir à la Crimée, il faut saluer les décisions responsables dans un moment critique des autorités criméennes et russes. Sans cela, le bain de sang n’aurait tout simplement pas pu être évité (ce que les Occidentaux font bien semblant d’oublier et tentent de cacher, tout comme le soutien de ces derniers aux extrémistes ultra-nationalistes et néo-nazis ukrainiens). On n’oubliera pas bien évidemment de souligner le courage et la détermination des habitants de Crimée, sans qui rien n’aurait été possible.

Il a déjà été annoncé que la Crimée aura trois langues officielles : le russe, l’ukrainien et le tatar. Il en va de même en ce qui concerne les postes clés : tous les représentants ethniques et confessionnels seront présents au sein du gouvernement. La Crimée a donc d’ores et déjà fait ce que les pseudo-autorités fascistes à Kiev ne feront jamais, à savoir bâtir un gouvernement d’unité nationale et assurer la paix. La Crimée à l’image de son pays, la Russie, revendique haut et fort son appartenance multiethnique et multiconfessionnelle.

Pour finir, disons deux choses. La vérité et la justice finissent toujours par triompher. Et en ce qui concerne la Crimée, la vérité et la justice ont bel et bien triomphé. Justice historique faite. Bienvenue à la maison !

http://french.ruvr.ru/2014_03_21/Crimee-bienvenue-a-la-maison-8037/

Mikhail Gamandiy-Egorov

 

 

La paix en Crimée

Photos : les « occupants » russes avec les habitants de Crimée. 
Question : est-ce aux « élites » politiques hypocrites occidentales ou aux habitants de la Crimée de décider qui sont les « occupants » et qui sont les protecteurs ?

P.S. : aucun affrontement à ce jour, aucune victime. Tellement « semblable » aux tristes interventions armées, dites « démocratiques et protectrices des droits de l’homme » de la part des pays donneurs de leçons…