Archives mensuelles : mars 2020

Coronavirus: changement de ton de Washington vis-à-vis de Pékin?

Au moment où la République populaire de Chine ait réussi à stopper la propagation du coronavirus (Covid-19) sur son sol, et soit même passée à s’occuper désormais du soutien dans la lutte contre ce fléau à l’international, les Etats-Unis au contraire se retrouvent dans une situation plus que préoccupante. Par ailleurs, le ton initial et presque moqueur washingtonien vis-à-vis de Pékin semble désormais dépassé.

En effet, si aux dernières statistiques la Chine a non seulement perdu la «tête» des pays comptant le plus grand nombre de personnes contaminées par le coronavirus, de même que de décès, avec une situation intérieure qui ne cesse de s’améliorer, côté US l’heure est tout sauf à l’optimisme. Désormais la Chine est classée troisième mondiale pour le nombre de personnes ayant été contaminées depuis l’apparition du Covid-19, avec un total de 81 439 personnes. En termes du nombre de décès, l’Empire du Milieu compte à ce jour 3300 personnes disparues suite à la contamination (derrière l’Italie qui compte déjà plus de 10 000 décès et l’Espagne avec plus de 6500 décès). Mais ce dont la Chine peut être effectivement fière, c’est le fait que la très grande majorité de ses patients aient guéri – 75 448 personnes, soit près de 93% des personnes ayant été contaminées. Un chiffre impressionnant, dont pour le moment aucun pays ne peut malheureusement se vanter.

Côté USA, le processus actuel va quant à lui dans le sens inverse. Le pays compte désormais plus de 130 000 personnes contaminées par le Covid-19 – faisant de lui l’Etat comptabilisant le plus grand nombre de contaminations à l’heure actuelle. En termes de décès, plus de 2300 personnes y ont perdu la vie et le chiffre continue d’augmenter. Quant aux guérisons, pour le moment les chiffres officiels parlent d’un peu plus de 2600 personnes, soit environ 2% du nombre total de contaminés. Les élites washingtoniennes ont donc énormément de travail devant elles. Surtout lorsqu’on connait le système libéral du chacun pour soi, y compris dans le secteur médical, qui y prévaut, notamment dans la prise en charge des patients et des soins accordés.

Ce qui est intéressant de noter dans cette situation actualisée, c’est le changement de rhétorique de l’establishment étasunien vis-à-vis de la Chine. En effet et si pratiquement dès le départ de la propagation du virus en terre chinoise, Washington a adopté un ton ouvertement irrespectueux et même provocateur en direction de Pékin, poussant les officiels chinois à réagir et même à déclarer leurs soupçons quant au fait si le virus ait été l’œuvre des USA, désormais et au vu de la situation sur le sol américain, le président US se déclare prêt à «collaborer» avec la Chine.

Vraisemblablement, il s’agit bel et bien d’une gifle chinoise à destination des anglo-saxons. Reste à voir maintenant si le leadership étasunien saura montrer une efficacité ne serait-ce que comparable dans la gestion de cette crise, comme celle démontrée par les responsables et le peuple chinois. Mais ce n’est pas la seule gifle. Du côté du Mexique (848 contaminations et 16 décès à ce jour) nombre de voix s’élèvent pour réclamer la fermeture de la frontière avec son voisin du nord. D’autres vont plus loin encore et demandent la construction pure et simple d’un mur (cette fois-ci mexicain) pour éviter la propagation du virus sur le sol national.

Pendant ce temps, la Chine ne se limite pas à se remettre du coup subi – humainement comme économiquement. Au contraire, elle envoie, à l’instar de la Russie et de Cuba notamment, des spécialistes et de l’équipement médical à destination des pays touchés, parmi lesquels l’Italie dont le bilan n’a cessé de s’alourdir. Un soutien que les élites occidentales ont été tout simplement incapables de réaliser – ne serait-ce qu’entre eux, sans parler même d’un soutien pratique à destination de pays non-occidentaux.

Le but ultime aujourd’hui, pour l’humanité toute entière, c’est évidemment de vaincre la pandémie du coronavirus. C’est un défi pour tous, sans exception. Ce qui est néanmoins certain, c’est qu’il y aura très vraisemblablement un monde différent à la fin de cette crise. Et ce monde ne sera pas celui de la domination atlantiste.

Mikhail Gamandiy-Egorov

http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=1486

Instant propagande française russophobe, comme à son habitude.

Le propagandiste français notoire de la Villardière, par ailleurs ami confirmé des wahhabites, parle de nouveau de la Russie. Cette fois-ci dans le cadre des combattants MMA, là où les sportifs russes excellent. Le début est déjà fort révélateur : « nous nous rendons ce soir au Daghestan, en Tchétchénie mais aussi en Russie…. ». Comme si le Daghestan et la Tchétchénie ne font pas partie de la Fédération de Russie, et comme si (on le voit malgré les propagandistes dans le reportage) les Daghestanais et les Tchétchènes ne portent pas avec fierté le drapeau russe.

Mis à part ce fait, le reste est à son habitude : le leader tchétchène Ramzan Kadyrov traité de « dictateur », on sent également la russophobie et l’islamophobie réunies. Le tout sous pretexte de « discriminer les homosexuels ». Evidemment les valeurs conservatrices – chrétiennes comme musulmanes russes – c’est toujours « mauvais » pour les Villardière & Co. Le wahhabisme saoudien par contre c’est bien – puisque ça paie gracieusement les prostituées de ce genre.

Mais le plus marrant dans toute cette situation, c’est que de l’avis des amis africains et même français ayant visionné le « reportage » l’effet négatif voulu par ses initiateurs n’est pas passé, et de l’avis de nombre d’entre eux le constat est sans appel : on voit bien où se trouve le pays des vrais hommes, et où celui des « tapettes ».

Bref, à vous de juger.

Dernier point. Je pense qu’il serait désormais important pour les journalistes russes de reprendre ces sales « tactiques » occidentales. Et dans le cas plus particulièrement français parler des DOM-TOM, de la Corse et des cités de banlieue comme de territoires ne faisant pas partie de l’Etat français. D’autant plus qu’à ces endroits, les habitants sont loin, très loin de porter leur drapeau « national » dans leur coeur, à la grande différence de nos citoyens des républiques autonomes russes.

Le nombre de personnes contaminées par le coronavirus aux Etats-Unis dépasse désormais la barre de 100 000 personnes – faisant des USA le pays comptant le plus grand nombre de contaminés au monde.

La rhétorique US a également et radicalement changé : Trump se dit prêt à collaborer avec la Chine sur le sujet. Il y a encore récemment, le ton de l’establishment étasunien vis-à-vis de Pékin était fort différent.

Du côté du Mexique, de nombreuses voix s’élèvent pour fermer la frontière avec le voisin du nord. Certains vont même jusqu’à demander la construction d’un mur mexicain pour éviter la propagation du virus sur le sol national.

« Les mesures adoptées par la Russie depuis le premier jour de la réception par l’Organisation mondiale de la santé de la notification en provenance de la Chine sur l’apparition d’un nouveau virus causant des pneumonies sévères sont excellentes, car il ne s’agit non pas d’une seule mesure mais de tout un ensemble de mesures de prévention.

(…)

Si la Russie et Moscou continueront à maintenir l’autodiscipline, il sera beaucoup plus facile de traverser cette période de menace du virus, et ce sans mise en confinement strict ».

Melita Vujnovic, représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Fédération de Russie

Les vestiges de l’ère unipolaire: il y a 21 ans l’Otan bombardait la Yougoslavie

Avec la prétendue fin de la guerre froide, l’establishment occidental s’était fixé un objectif clair: démontrer son hégémonie par tous les moyens, y compris les plus agressifs. Les Etats récalcitrants devaient en payer les frais. La République fédérale de Yougoslavie fut l’une des premières victimes de cette politique néocolonialiste occidentale.

L’intervention otanesque contre l’Etat yougoslave, officiellement appelée «L’opération Force alliée» avait débuté le 24 mars 1999 et a duré 78 jours, jusqu’au 10 juin de la même année. Cette agression, en violation totale du droit international – faut dire aussi qu’à cette période le droit international n’existait de facto plus – s’est traduite par 37 465 missions aériennes, 8676 missions offensives avec un largage d’environ 23 000 munitions. Ladite opération d’agression contre un Etat souverain, en soutien à la sulfureuse milice de guerre kosovare Armée de libération du Kosovo (UÇK) a fait plus de 2000 victimes civiles yougoslaves (les sources de Yougoslavie faisaient référence à un chiffre allant jusqu’à 5700 civils), dont pas moins de 400 enfants, ainsi que près d’un millier de militaires yougoslaves. S’ajoutent à cela la destruction de 89 usines, 120 installations énergétiques, 128 autres installations industrielles, 48 hôpitaux, 82 ponts, 25 bureaux de poste, 70 écoles, 18 jardins d’enfants, 35 églises et 29 monastères.

Et là aussi ce ne fut pas tout. Suite au retrait des Forces armées de Yougoslavie du Kosovo, dans la période qui s’en est suivie, plus précisément du 10 juin 1999 au 27 février 2000, les terroristes de l’UÇK ont mené 4354 attaques contre les habitants de la province du Kosovo (dont 4121 contre les habitants serbes et monténégrins, 96 contre les Albanais pro-yougoslaves, 137 contre les Tsiganes et d’autres représentants ethniques). A ce jour, 821 personnes ont été portées disparues, parmi lesquelles 757 Serbes. Le nombre de personnes tuées est de 910 personnes – dont 811 Serbes. 802 autres personnes furent blessées, dont 751 habitants serbes du Kosovo.

Cela sans oublier le trafic d’êtres humains et d’organes organisé par les criminels de l’UÇK – l’allié de l’Occident politique. A ce jour – non seulement les responsables uckistes de ces crimes n’ont pas été inquiétés, mais bien plus que cela, ils continuent d’être reçus avec les «honneurs» à Washington, comme dans d’autres capitales occidentales.

La suite est connue aussi: la proclamation unilatérale «d’indépendance» le 17 février 2008 du Kosovo par les mêmes qui encore hier procédaient aux massacres et aux divers trafics barbares, et la reconnaissance immédiate de cet arrachement du berceau historique, spirituel et civilisationnel de la Serbie par les élites politiques de l’Occident. Face à eux – la Russie, plusieurs pays d’ex-URSS, la Chine, l’Inde, l’Iran, l’Afrique du Sud et plusieurs autres pays africains, la plupart des pays asiatiques et latino-américains – n’ont pas reconnu à ce jour la prétendue «indépendance» de la province serbe du Kosovo. A noter également que plus récemment et suite à la campagne diplomatique serbe lancée en octobre 2017, seize Etats sont revenus sur leurs décisions antérieures de reconnaissance.

Une chose est certaine: le précédent du Kosovo avait clairement démontré ce que représentait véritablement l’establishment occidental, dans toute sa «splendeur». Et aussi sur quel genre de criminels ce même establishment pouvait miser dans le but d’atteindre ses objectifs géopolitiques ou afin de punir les Etats désobéissants.

Evidemment et depuis beaucoup de choses ont changé. Le monde n’est plus le même et ne sera plus le même. Les grandes puissances non-occidentales, partisanes du nouvel ordre multipolaire, ont bel et bien pris leurs responsabilités – suivies dans cet élan par leurs alliés aux quatre coins du monde. Cette résistance et cette nouvelle solidarité internationale s’est traduite dans une opposition politico-diplomatique, économique, militaire et sécuritaire face à l’axe politique occidental pro-unipolaire. Et à ce titre, de nombreux Serbes ont aujourd’hui de quoi être fiers. Car malgré les agressions et humiliations subies, il est évident qu’ils ont pu largement contribuer à ce que la nouvelle ère multipolaire voit le jour. Et donc – leurs sacrifices n’ont pas été vains.

Mikhail Gamandiy-Egorov

http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=1473

Le 23 mars 1988, les Forces armées de l’Angola, soutenues par l’URSS, Cuba et plusieurs mouvements de libération africains gagnaient la bataille stratégique de Cuito Cuanavale contre les forces de l’UNITA – soutenues par les forces du régime sud-africain de l’apartheid de l’époque, les USA et plusieurs forces pro-occidentales.

Cette victoire était multiple. Au-delà d’avoir préservé l’indépendance de l’Angola, elle a ouvert aussi le début du démantèlement du régime raciste de l’apartheid en Afrique du Sud. Les peuples de la partie sud du continent africain ne l’oublient pas à ce jour. Notamment en ce qui concerne le soutien stratégique cubain et soviétique dans cette victoire contre le néocolonialisme occidental et leurs valets locaux.

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Déclaration d’Ali Khamenei, Guide suprême iranien :

« Les dirigeants étasuniens se sont déclarés prêts à nous fournir une assistance médicale, ainsi que d’envoyer des médicaments. Ce sont des paroles très étranges. Premièrement, vous avez vous-mêmes un déficit, comme le montrent les informations en provenance des Etats-Unis.

Deuxièmement, vous êtes accusés d’avoir créé ce virus. Je ne sais pas à quel point ces accusations sont vraies, mais lorsque de telles accusations existent, quelle personne raisonnable prendra des médicaments de votre part ? Peut-être même que vos médicaments sont un outil pour propager encore plus la maladie. On ne peut pas vous faire confiance.

Les Etats-Unis sont nos pires ennemis. Bien sûr, nous avons de nombreux autres ennemis, mais les USA sont les plus vils. Les responsables étasuniens sont des menteurs, regardez leurs actions, écoutez ce qu’ils disent, ce sont des charlatans ».

A noter par ailleurs que les USA sont actuellement troisièmes au monde pour le nombre de personnes contaminées par le coronavirus.

Le premier des 9 avions russes transportant de l’aide s’envole vers l’Italie

Le premier des neuf avions des Forces aérospatiales russes qui vont transporter en Italie une centaine de spécialistes ainsi que de l’équipement a quitté l’aérodrome militaire de Chkalovsky, près de Moscou, a annoncé la Défense russe.

Cuba a également dépêché en Italie une équipe de 52 médecins et infirmiers.

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