Archives mensuelles : juin 2023

Aux représentants de l’Hexagone-Babylone – au lieu de continuer à tenter de mettre votre nez au Mali et ailleurs en Afrique, d’espérer pouvoir vaincre la Russie sur nos terres historiques et à l’échelle internationale, vouloir semer la zizanie au sein des BRICS, tout en étant de parfaits esclaves de Washington – occupez-vous de vos propres villes et de vos innombrables problèmes internes.

En attendant, pourquoi ne pas proposer à toute la vermine otanesque le lieu du prochain sommet – Nanterre ?

Il est vrai que le Sommet des BRICS en Afrique du Sud est une destination beaucoup plus agréable que de devoir faire une visite à Nanterre ou d’autres banlieues françaises pour certains personnages.

Mais dans tous les cas – nous pensons fermement que les dits personnages soient beaucoup plus utiles à rester chez eux, dans l’Hexagone. Ou peut-être encore mieux – de partir définitivement vers Washington ?

L’Éthiopie annonce sa candidature dans l’objectif d’intégrer les BRICS.

Petit rappel : deuxième population d’Afrique et siège de l’Union africaine, partenaire stratégique de la Chine et de la Russie. La candidature éthiopienne est selon moi, à l’instar des autres pays africains candidats, parfaitement justifiée.

Le partenariat militaro-sécuritaire russo-africain se maintiendra

28.06.2023

Si les événements des derniers jours représentaient une source d’énorme espoir pour l’establishment occidentalo-otanesque, le fait est que non seulement le résultat escompté pour les ennemis de la Russie n’a pas été atteint, mais bien plus que cela les partenariats militaro-sécuritaires de Moscou à l’international, y compris en Afrique, seront fort vraisemblablement maintenus.

La Russie poursuivra ses opérations avec les partenaires africains, y compris en Centrafrique et au Mali, écrivent avec amertume plusieurs médias occidentaux citant le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

De son côté Fidèle Gouandjika, ministre conseiller spécial du président centrafricain Faustin Archange Touadéra, a déclaré également que le partenariat avec Moscou dans la sphère militaro-sécuritaire se poursuivra, rappelant par la même occasion que l’accord de défense de son pays se fait avec la Fédération de Russie et non pas une quelconque structure privée.

L’amertume des élites occidentales est évidemment parfaitement compréhensible dans le sens qu’elles avaient non pas seulement espéré un affaiblissement de la Russie à l’heure de la guerre menée par l’axe otanesque des nostalgiques de l’unipolarité à Moscou, mais également comme une opportunité à pouvoir récupérer leurs positions perdues dans nombre de pays africains, dans le pur esprit néocolonial qui caractérise l’Occident.

De manière générale et en attendant les détails techniques dans le cadre de la poursuite du partenariat sécuritaire dans les pays africains avec les instructeurs russes, il est fort probable que cela soit géré directement par le ministère russe de la Défense en coordination avec les amis et partenaires de la Russie sur le continent.

Quant à l’Occident et ceux qui le suivent aveuglement, ils doivent se rendre à l’évidence que leurs projets malhonnêtes à l’endroit de l’Afrique ne peuvent aboutir au moment d’un réveil panafricaniste sans précédent, un processus qui fait intégralement partie de la réalité multipolaire mondiale.

Le tout également à l’heure où il n’est pas du tout d’ailleurs exclu que la République populaire de Chine, principal partenaire économico-commercial du continent africain et également adversaire déclaré pour l’establishment occidental – puisse se joindre aux efforts sécuritaires. Si le format d’un tel partenariat n’est pas encore connu, il est très fort probable qu’il soit directement géré par le leadership militaire et politique chinois, à l’instar de la partie russe. Et cela au moment même où Pékin et Moscou sont dans une véritable complémentarité. Aussi bien en Afrique qu’à l’échelle largement internationale.

Mikhail Gamandiy-Egorov

Je sais que nombreux d’entre vous se posent aujourd’hui la question de ce qu’il adviendra de la présence sécuritaire russe dans plusieurs pays africains.

Pour ma part, je pense que conformément aux dernières déclarations du président Poutine – tous les partenariats sécuritaires à l’étranger, y compris en Afrique, devront passer également sous contrôle direct du Ministère russe de la Défense. Je sais aussi que nombreux de nos amis et partenaires sur le continent africain le souhaitent également.

Résumé du discours de Vladimir Poutine de ce soir :

▪️La solidarité civile a montré que tout chantage, toute tentative de semer le trouble est vouée à l’échec, la société a fait preuve de la plus forte consolidation.

▪️Dès le début de la rébellion armée, les mesures nécessaires ont été prises pour neutraliser la menace apparue, pour protéger la vie et la sécurité des citoyens.

▪️Dans tous les cas, la rébellion aurait été réprimée, les organisateurs de la rébellion le comprenaient, ils comprenaient aussi qu’ils avaient commis des actes criminels, divisant et affaiblissant le pays.

▪️Les ennemis de la Russie – les néo-nazis à Kiev et leurs patrons occidentaux – voulaient une guerre fratricide en Russie pour que la Russie finisse par perdre.

▪️La grande majorité des combattants et commandants de Wagner sont des patriotes de la Russie, dévoués au peuple et à l’État. On a essayé de les utiliser.

▪️Ces combattants wagnériens qui n’ont pas commis d’effusion de sang fratricide ont la possibilité de poursuivre leur service en signant un contrat avec le ministère de la Défense, de rentrer chez eux ou de se rendre en Biélorussie.

▪️C’est l’approche patriotique des citoyens et la consolidation de la société qui ont joué un rôle déterminant ces jours-ci, ce soutien a permis à nous tous de surmonter les épreuves les plus difficiles.

L’Occident et le nouveau chantage vis-à-vis de l’Afrique

26.06.2023

Le régime finlandais promeut l’idée auprès des membres otanesques à punir les pays africains qui soutiennent ou ne condamnent pas la Russie, à travers la coupure d’aides prétendument humanitaires. De manière générale, les Occidentaux comme si souvent semblent oublier que l’Afrique dans le cadre multipolaire du monde possède beaucoup plus de moyens de pression sur les régimes occidentaux, que l’inverse.

Il fallait s’y attendre. L’establishment occidental cherche par tous les moyens à inverser la tendance mondiale et tenter à stopper l’avènement d’une ère non plus seulement multipolaire, mais bel et bien – post-occidentale. Et si jusqu’à présent, les régimes de l’Occident n’ont toujours pas réussi à atteindre cet objectif, désormais ils n’hésitent plus à jouer la carte de «l’aide humanitaire». En oubliant par la même occasion que suite aux événements contemporains – c’est peut-être les Occidentaux qui devront à terme se réhabituer à recevoir de l’aide humanitaire.

Dans tous les cas et à l’instar de régimes comme celui de la Pologne, qui n’hésite pas à adopter une tendance ouvertement raciste vis-à-vis des pays africains, en faisant mine d’oublier d’être un des Etats les plus «exportateurs» de migrants à l’échelle internationale, désormais c’est au tour de la Finlande à vouloir proposer ses «projets punitifs» à l’encontre de l’Afrique.

Ainsi, le membre le plus récent de l’Otan, déclare «qu’il est moralement répréhensible» de payer pour le développement des pays qui soutiennent aujourd’hui la Russie. Bien qu’il serait juste d’ajouter que de-facto cela concerne tous les pays africains qui n’ont pas complètement adhéré au discours occidental sur l’Ukraine, y compris donc ceux qui adoptent un positionnement neutre.

D’autant plus – à l’heure où de nombreuses nations africaines cherchent au contraire à promouvoir des initiatives de paix, en se joignant aux efforts de plusieurs autres pays non-occidentaux, dont bien évidemment la Chine. Bien que et il est important de le préciser – sans se faire vraiment d’illusions sur les motivations réelles des Occidentaux.

Pour revenir au régime finlandais, qui d’ailleurs semble oublier que son engagement au sein de l’Otan le place au contraire en première ligne d’un quelconque affrontement ouvert avec la Russie, avec toutes les conséquences qui en découlent, son nouveau Premier ministre Petteri Orpo, à la tête d’une coalition incluant l’extrême-droite, a déclaré que son pays doit réduire l’aide destinée aux pays en développement. Plus particulièrement aux Etats qui soutiennent la Russie, tout en limitant et en rendant plus difficile pour les ressortissants de ces pays l’obtention de droit de résidence ou de citoyenneté.

Par contre ce que personnage oublie de mentionner, c’est que la vision occidentale d’une Afrique pauvre et se trouvant dans la dépendance vis-à-vis de l’aide extérieure, d’autant plus lorsqu’on connait si bien ce que valent réellement ces «aides», ou plutôt des compensations ridicules pour mieux exploiter les Etats concernés – ne correspond plus aux réalités de l’ère moderne.

L’Afrique d’aujourd’hui se débarrasse de plus en plus des complexes imposés par le colonialisme et le néocolonialisme de l’Occident, en misant sur la souveraineté et le panafricanisme, tout en comprenant parfaitement le rôle très important du grand continent africain dans l’ordre international multipolaire contemporain. Et cela évidemment sans oublier les énormes ressources naturelles qui appartiennent aux Africains. Comme le rappelle d’ailleurs si bien la télévision panafricaine Afrique Média.

Et dans cette réalité – il sera très intéressant à observer – qui dans un avenir pas si lointain que cela dépendra vraiment des aides extérieures. A ce titre, il suffit d’ailleurs d’observer comment fonctionne le fameux accord céréalier, que la Russie possiblement ne va pas renouveler – où les régimes occidentaux se sont tout simplement accaparés la grande partie du blé visé par ledit accord, tout en ayant si activement prétendu qu’il était destiné aux pays prétendument pauvres. Aujourd’hui, il est pourtant clair qui est réellement pauvre, d’autant plus lorsque revient en mémoire les raisons ayant poussé en son temps un Occident misérable, décadent et malade – à se lancer dans ses conquêtes coloniales.

A la seule différence qu’aujourd’hui – il leur sera beaucoup plus difficile de repartir dans ces conquêtes. Et ce qui restera alors à l’Occident c’est de devoir s’adapter aux nouvelles règles, y compris en termes d’accès aux ressources stratégiques. Et par la même occasion, pour des millions d’Occidentaux le besoin deviendra d’aller chercher une vie meilleure, y compris à destination de pays que ce même Occident politique a si longtemps exploité et méprisé.

Mikhail Gamandiy-Egorov