Archives mensuelles : janvier 2022

La Chine se tient prête aux provocations US lors des JO

L’Armée populaire de libération (APL) de Chine se dit prête à faire face à toute provocation militaire étasunienne à son encontre, notamment en période des Jeux olympiques d’hiver de Pékin.

Les Forces armées de la République populaire de Chine semblent déterminées à parer toute menace militaire de la part des Etats-Unis, qui pourrait avoir lieu durant les JO d’hiver qui débuteront le 4 février dans la capitale chinoise, comme l’a annoncé le ministère chinois de la Défense, cité par Global Times.

Ces remarques ont été faites par le colonel-major Wu Qian, porte-parole du ministère chinois de la Défense, à l’issue d’une conférence de presse de routine jeudi. Le tout après les nombreuses manœuvres militaires étasuniennes près des frontières chinoises.

En effet, la marine US avait annoncé qu’un sous-marin nucléaire stratégique américain était arrivé à Guam et que plusieurs groupes de porte-avions s’étaient rassemblés près de la Chine pour des exercices militaires. A noter également que le 20 janvier dernier, le destroyer lance-missiles USS Benfold était entré illégalement dans les eaux territoriales chinoises des îles Xisha sans l’autorisation du gouvernement de Chine, poussant les forces chinoises à avertir le navire US et le forcer à faire demi-tour.

C’est justement ces incidents qui ont amené les analystes à considérer que les Etats-Unis et leurs alliés pourraient poursuivre la conduite d’exercices militaires près de la Chine en pleine période des Jeux olympiques hivernaux de Pékin. Pendant ce temps, les forces chinoises se préparent à toutes les éventualités, poussant la République populaire à prendre toutes les précautions. A ce titre, quatre avions chinois de combat ont effectué tout récemment un vol à basse altitude près de la surface de la mer, en s’approchant furtivement des cibles et en y menant des attaques simulées, avant de retourner à leur base.

De son côté, Fu Qianshao, expert chinois de l’aviation militaire, a déclaré à Global Times que les exercices menés par les Forces armées de Chine étaient nécessaires pour sauvegarder la souveraineté et la sécurité nationales, tout en rappelant que les îles Xisha et les eaux environnantes sont des territoires inhérents à la RPC.

Evidemment, l’attention particulière de l’armée chinoise pour la présence militaire US, surtout en cette période de pré-JO, n’est pas anodine. Faudrait-il à ce titre rappeler que le coup d’Etat orchestré en Ukraine en 2014 a eu lieu précisément en période des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi ? Ou encore que l’agression d’août 2008 du régime géorgien de Saakachvili avec le soutien otanesque contre l’Ossétie du Sud se déroulait au même moment que les JO d’été de Pékin justement?

Et lorsqu’on connait le manque cruel d’originalité du côté de l’establishment occidental depuis maintenant plusieurs années – en fait depuis que l’ordre multipolaire international s’est définitivement imposé – il faut effectivement se préparer à toutes les options face à des nostalgiques de l’unipolarité, se trouvant souvent dans un état hystérique quasi-clinique.

Pour autant, il n’y a absolument aucun doute à avoir quant au fait que la Chine non seulement organisera les Jeux olympiques hivernaux avec brio, mais aussi qu’elle fera face, en cas de nécessité, à tout défi pour sa sécurité de la meilleure des manières. Après tout, une civilisation millénaire n’est pas un Etat qui s’est bâti sur une immigration agressive et criminelle anglo-saxonne, massacrant au passage les populations autochtones et assurant son développement économique entre autres sur la violence et la pratique esclavagiste.

En passant, il serait intéressant de mentionner la situation difficile dans laquelle se retrouvent non seulement les USA dans leur aveuglement à ne pas reconnaitre l’ère multipolaire mondiale, mais aussi et peut-être surtout leurs principaux supplétifs.

Effectivement, la récente leçon économique infligée par la Chine à la Lituanie a vivement démontré que la politique ouvertement sinophobe et russophobe, ainsi que radicalement sous-traitante pour le compte de Washington de certains Etats – est fermement vouée à l’échec – pour les instigateurs de cette politique. Et lorsqu’on voit par la même occasion que le business allemand est en train de fermer ses chaînes de production en territoire lituanien – par peur de perdre l’accès à l’énorme marché chinois – cela ne fait que conforter un peu plus cette réalité. Confirmant par la même occasion et une fois de plus que l’écart de mentalité entre l’entreprenariat occidental et l’establishment politico-médiatique atlantiste est fort réel.

Mikhail Gamandiy-Egorov

http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=3528

https://t.me/axe_afrique_russie/356

https://web.facebook.com/mikhail.egorov.5/posts/10225139905338066

La leçon économique infligée par la Chine à la Lituanie a clairement démontré que la politique ouvertement russophobe et sinophobe, ainsi que radicalement sous-traitante pour le compte de Washington est vouée à l’échec.

Et le fait que le business allemand soit en train de fermer ses chaînes de production en territoire lituanien par peur de perdre l’accès au marché chinois ne fait que renforcer cette réalité.

#MondeMultipolaire

Des avions militaires syriens et russes ont patrouillé conjointement ce lundi le long des frontières de la Syrie.

Selon le ministère russe de la Défense, l’itinéraire de vol de la patrouille comprenait également les hauteurs du Golan occupé.

« L’itinéraire de la mission comprenait les hauteurs du Golan, la frontière sud de la Syrie, l’Euphrate et le nord de la Syrie », a indiqué un communiqué. « Les pilotes russes ont décollé de la base aérienne de Hmeimim, tandis que les pilotes syriens ont décollé des bases aériennes près de Damas. »

Des responsables du ministère russe de la Défense ont affirmé que ces vols s’effectueraient désormais sur une base régulière.

Mon commentaire pour Press TV – la télévision internationale iranienne :

http://french.presstv.ir/Detail/2022/01/25/675510/Golan–Damas-et-Moscou-s-alignent

Chine-Russie-Iran: poursuite du renforcement de l’interaction militaire

Au moment fatidique des tensions de l’axe de la multipolarité face aux nostalgiques de l’ère unipolaire révolue – Pékin, Moscou et Téhéran réaffirment leur ferme solidarité, y compris dans la sphère militaro-sécuritaire, confirmant une fois de plus le rôle crucial de l’espace eurasiatique dans la promotion de l’ordre international multipolaire actuel.

La Chine, la Russie et l’Iran ont terminé des exercices navals conjoints dans le golfe d’Oman, comme l’annonce la chaine internationale chinoise CGTN. Selon le ministère chinois de la Défense nationale, les exercices en question se sont tenus durant trois jours et impliquaient des croiseurs lance-missiles, des frégates et des navires anti-sous-marins.

La partie chinoise avait de son côté envoyé un destroyer lance-missiles, un navire de ravitaillement et plusieurs hélicoptères. 40 membres du corps chinois de marines étaient également impliqués. Les nations participantes ont affirmé que cet exercice visait à approfondir la coopération pratique et à bâtir une communauté maritime pour un avenir partagé.

Ces manœuvres militaires conjointes – troisièmes du genre pour le triumvirat au cours de ces dernières années – ont effectivement une importance particulière, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord et d’un point de vue purement pratique, elles permettent d’accroitre activement l’interaction militaro-technique entre les forces armées des trois nations. Et cela en tenant compte de la régularité de ces exercices, ainsi que des liens stratégiques qui lient les trois puissances sur l’arène internationale.

Le timing choisi est également intéressant. En effet, les manœuvres conjointes ont eu lieu juste après la visite du président iranien Ebrahim Raïssi à Moscou, au cours de laquelle il a rencontré son homologue Vladimir Poutine et s’est également exprimé devant les parlementaires russes. Confirmant une fois de plus le grand niveau de confiance existant entre Téhéran et Moscou.  

Toujours dans le cadre du timing, cela s’est déroulé alors que la Chine et l’Iran ont annoncé la mise en application de l’accord stratégique entre les deux pays signé pour une période de 25 ans. Le tout sans oublier le processus d’adhésion en qualité de membre de plein droit de l’Iran au sein de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), composée de la Russie, de la Chine, du Kazakhstan, du Kirghizistan, de l’Ouzbékistan, du Tadjikistan, ainsi que de l’Inde et du Pakistan.

Le lieu pour ces manœuvres mérite lui aussi une attention particulière. Pour le correspondant de la chaine de télévision TV5 Monde, Siavosh Ghazi, il s’agit d’une région stratégique pour le transport maritime international et une région qui était encore récemment la chasse gardée des Etats-Unis.

Enfin, il serait certainement juste de noter qu’au-delà des tensions montantes des trois pays avec l’establishment atlantiste occidental, l’heure est vraisemblablement plus que jamais à faire front commun au sein des principaux promoteurs de l’ordre multipolaire international – afin de barrer la route à toute tentative agressive des nostalgiques résolus d’un ordre totalement dépassé – celui de l’unipolarité.

Evidemment et au-delà de la Chine, de la Russie et de l’Iran dont l’alliance tripartite n’est plus vraiment à présenter, ce qui est également important de noter c’est que l’axe de la multipolarité obtient un soutien de plus en plus évident à divers endroits de la planète, et ce aussi bien de la part des leaderships militaires, que politiques, le tout sans oublier la large partie de l’opinion publique des pays en question. De l’Afrique à l’Amérique latine, sans oublier le Moyen-Orient et même au sein de l’espace européen, fort nombreuses sont les voix qui s’élèvent en faveur de l’axe multipolaire.

Cela est d’autant plus intéressant que de nombreux pays, y compris considérés traditionnellement proches de l’Occident, qui observent avec grande attention les bouleversements géopolitiques planétaires – souhaitent déjà se rapprocher considérablement des principales puissances eurasiennes. Y compris lorsqu’il s’agit de pouvoir faire partie des nouvelles routes de la soie – le projet chinois de très grande envergure qui permettra d’importantes retombées économiques pour les Etats ayant rejoint ladite initiative, ou seraient en train de le faire.

Un projet par la même occasion qui déplait fortement à Washington, bien que ce dernier soit complètement incapable de proposer quoi que ce soit de comparable face à la superpuissance économique chinoise. Une Chine qui par ailleurs est désormais la première puissance économique mondiale en termes de PIB à parité du pouvoir d’achat (PIB-PPA). En ce sens, le rapport de vassalité que les USA entretiennent avec leurs principaux partenaires ne fait que démontrer une fois de plus cette incapacité à proposer des schémas gagnants-gagnants.

Une chose est sûre : le triumvirat sino-russo-iranien continuera de jouer un rôle de premier poids non seulement dans le grand espace eurasien, mais également et de façon générale au sein de la communauté internationale. Evidemment – de la véritable communauté internationale – n’étant pas celle qui représente 10-15% de la population terrestre, et qui par la même occasion représente déjà moins de la moitié au sein du Top 10 des principales puissances économiques mondiales. Un déclin qui selon même les analystes occidentaux ne fera que se poursuivre. D’où les actions agressives de l’axe atlantiste pour tenter de stopper la contagion, mais qui vraisemblablement ne pourront aucunement faire basculer un processus déjà fermement engagé.

Mikhail Gamandiy-Egorov

http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=3516

https://t.me/axe_afrique_russie/352

https://web.facebook.com/mikhail.egorov.5/posts/10225126597885388